Elle porte des lunettes noires qui symbolisent la cécité, infirmité associée dans la mythologie grecque à la sagesse. L’hypothèse, néanmoins, reste invérifiable et infalsifiable au vu des données disponibles ; je ne m’y attarderai donc pas. Les biens matériels sont éphémères et méprisables). « Tout existe pour » le poète de Bénédiction, puisque dans tout ce qu’il voit et dans tout ce qu’il mange, / [il] Retrouve l’ambroisie et le nectar vermeil. Margarito (Mariagrazia), 1978, « Un esempio di scrittura “unanime” : Georges Chennevière », dans Jannini et Zoppi, éds, pp. Merlin et la vieille femme 27. Guillaume Apollinaire, Alcools : résumé et analyse Alcools est un recueil de poèmes publié en 1913. Ego, figure inverse du Christ, « prend son péché à sa mère » qui devient elle-même la figure inverse de Marie. Analyse de la lettre à Lou Alors qu’il est sur le front, Guillaume Apollinaire entretient une abondante correspondance avec son amie Louise de Coligny-Châtillon, qu’il appelle plus familièrement Lou. 1 APOLLINAIRE. 12  Sur l’orphisme d’Apollinaire, on lira Grojnowski (1981). Le rapprochement des mots "grâce" et "industrielle" inscrit le sentiment du Beau dans un cadre nouveau, celui de la vie moderne de tous les jours. Figeac (Michel), 2002, « Les pratiques alimentaires de la noblesse provinciale à la fin du règne de Louis XIV : l’exemple de la Guyenne », XVIIe Siècle, n° 217, pp. Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Ces vers du "Pont Mirabeau", comme ceux de "La Chanson du mal-aimé" ou de "Zone", tous issus du recueil Alcools ont fait la fortune littéraire d'Apollinaire, et un grand classique de la poésie. L'analyse de la porte étroite de Gide nous conduit à nous interroger sur le sens du mot porte. Contrairement à la perspective traditionnelle, ce ne sont pas les péripéties spectaculaires conduisant à la mort de Jean Baptiste (le dîner, la danse, la demande effectuée par Salomé) qui intéressent Apollinaire mais bien plus la conséquence de l’évènement sur celle qui en a été la principale instigatrice 22  Chiffres obtenus grâce au moteur statistique de Frantext. Guillaume Apolinaire, Salomé (Alcools). A la lecture de ce texte, nous pouvons nous demander commt Apollinaire évoque sa fascination pr la femme aimée. : La porte poem by Guillaume Apollinaire. Mais ils nous confrontent, d’emblée, à une incohérence pragmatique. 2  Benoît de Cornulier a pertinemment attiré mon attention sur l’élision, au vers 4, d’un « e muet » devant hier monosyllabique. Bates (Scott), 1967, Guillaume Apollinaire, Boston, Twayne Publishers [2e éd. Esca, Acte ii, Scène iv) : Donc des plaisirs ; toujours, sans trêve, hier, aujourd’hui. Lawler (James R.), 1955, « Apollinaire inédit. Vingt ans de poésie française 1895-1914, Toulouse, Privat [réimpression : Genève-Paris, Slatkine, 1981]. Mais, pour Homère (Odyssée, XII, 188-191), la voix des sirènes rend « plus instruit », car elles « savent tout ce qu’il advient sur la terre nourricière » ; de même, Cicéron (Des Termes extrêmes des biens et des maux, V, 49) soutient qu’elles n’ont pu séduire Ulysse, cet « homme amoureux de la sagesse », qu’en lui « promettant la science », Ovide les dit « doctes » (Métamorphoses, V, 555) et l’empereur Tibère voulait connaître leur chant (Suétone, Tibère, 70, 3). Album Alcools. Mossetta Campra (Anna Paola), 1978, « Percezione e coscienza dell’ unanime nell’ “Être en marche” di Jules Romains e Georges Chennevière », dans Jannini et Zoppi, éds, pp. A ce qu’a prédit la tzigane Cette suite de trois quatrains d’octosyllabes aux rimes embrassées appartient au cycle rhénan du recueil Alcools d’Apollinaire. Pouvez vous m'expliquer le sens caché de ce poème, sa signification car AUCUNES explications n'est fournis sur internet. 32On songe, bien sûr, à Hegel (Das Wahr ist das Ganze). Ils volent par couple. Fongaro (Antoine), 2008, Culture et sexualité dans la poésie d’Apollinaire, Paris, Honoré Champion. Claude Debon (1978 : 35-37) a bien montré que, pour aboutir à une versification « prosaïque », Romains recourt non seulement aux enjambements et autres « accords décalés » (Vanderhoeft 1989), mais aussi à une « sur-ponctuation » des premiers états. La rime triste-existe réapparaît dans un poème à Madeleine (p. 632). Il appartient au cycle rhénan (poèmes composés lors d’un séjour en Allemagne).. A ce qu’a prédit la tzigane Cette suite de trois quatrains d’octosyllabes aux rimes embrassées appartient au cycle rhénan du recueil Alcools d’Apollinaire. This is an analysis of the poem La Porte that begins with: The information we provided is prepared by means of a special computer program. Cependant, frais se laisse aussi analyser comme un adverbe modifiant débarqués : on lit, par exemple, un jeune provincial frais débarqué dans Les Beaux quartiers de Louis Aragon8. Album Alcools. 20  Un effet sonore – la récurrence de la syllabe -ri- dans sourit terriblement – souligne le fait que l’ambivalence de l’adverbe se projette sur le verbe. Les sirènes, elles aussi, participent à la fois du règne ailé (selon les traditions les plus anciennes) et du règne ichtyologique (en vertu d’une tradition très minoritaire d’abord, mais qui a fini par triompher)10. 29-42. Sur notre site, vous pouvez trouver un grand recueil de poèmes de plus de 1000 poètes. We make no warranties of any kind, express or implied, about the completeness, accuracy, reliability and suitability with respect to the information. 1Si l’on excepte le long commentaire de Marie-Jeanne Durry (1978-9 : I, 81-96), La porte (p. 64/87)1 n’a guère suscité l’intérêt des analystes ; la très riche bibliographie de Claude Debon (1998 : 214) ne mentionne aucun ouvrage ou article qui lui soit spécifiquement consacré. 13  Si l’on se fie à Frantext, les deux premières attestations figurent chez Pierre Loti (Pêcheur d’Islande, 1886 ; Madame Chrysanthème, 1887), qui fit carrière dans la Marine. 30Cette longue digression vient confirmer mes hypothèses antérieures : que l’employé de La porte ressente fascination ou crainte pour l’hôtel, qu’il veuille y pénétrer ou, au contraire, en sortir, on doit considérer ce lieu comme le symbole de la condition ambivalente dont jouit ou pâtit le poète. Le poète, alors précepteur de la fille de la vicomtesse de Milhau en Rhénanie, y chante son amour malheureux pour la gouvernante de la … « Saltimbanques » est un poème extrait du recueil Alcools de Guillaume Apollinaire paru en 1913. 7  Voir le Webster en ligne. 15Enfin, le calligramme Lettre-océan (p. 183-185), qui représente par des cercles concentriques la propagation des ondes de TSF émises depuis le sommet de la Tour Eiffel (Décaudin 2002 : 130), place au premier cercle le Hou ou… des sirènes, et au dernier le cré cré… que produisent les chaussures neuves du poète en train de marcher14. Sur la signification ésotérico-poétique qu’Apollinaire attribuait aux figures circulaires et sphériques, on lira par exemple Chevalier (1970 : 158-163), Dominicy (1992a) et Peytard (1979) sur Nuit rhénane (p. 94/111), ou Fongaro (2008 : 135-144, 338-341, 362) sur Chantre (p. 36/63), Lettre-océan (p. 183-185) et Un fantôme de nuées (p. 193-196). Il regroupe tous les écrits de Guillaume Apollinaire entre 1898 et 1913. Le substantif désigne alors des squales présents en Méditerranée, et qui ont donné leur nom à la célèbre Baie des Anges (n’oublions pas qu’Apollinaire a vécu à Nice ou à ses alentours de 1887 à 1899). « Lettre du 15 novembre 1915 à sa marraine de guerre ». Leclercq-Marx (Jacqueline), 1997, La Sirène dans la pensée et dans l’art de l’Antiquité et du Moyen Âge. Si le poète mûr se voit barrer la route par le poète qu’il fut, tout autorise à croire que l’hôtel symbolise bel et bien quelque vision, sans doute prospective, de la poésie. Il serait trop long de débusquer tous les traits que la poésie d’Apollinaire a pu emprunter à La Vie unanime – signalons seulement que Romains mentionne par deux fois les sirènes des navires (p. 67, 156)24 et que Vendémiaire (p. 140-141/152) divinise Paris en singeant la « déification » des « unanimes » chère à Romains (p. 44-45, 55-57, 71, 76-79, 100, 110, 127, 130, 163-164, 200, 207 ; voir Couffignal 1966 : 141, Décaudin 1960a : 371, Mossetta Campra 1978). Plaisir de lire: la Tzigane, Apollinaire, Alcools, 1913. « La porte » est un court poème composé d’un septain et d’un monostyche à rimes suivies. Avec la publication de La Vie unanime, Romains occupe le devant de la scène littéraire ; on discute volontiers de son « unanimisme », cette « philosophie » qui soutient, sur la base de fondements « scientifiques » assez confus, que les groupes d’humains, et plus généralement d’êtres animés, comme les habitants d’un village ou les membres d’un cortège, tendent à constituer, en de certaines circonstances, des individus uniques (des « unanimes ») pourvus d’un esprit singulier et d’une force vitale cohérente. 2Au niveau métrique, La porte ne soulève guère de difficultés2. Toute la beauté du monde, toute la plénitude de la vie, tous les objets les plus insignifiants et tous les êtres, tout cela existe. — 2000, « La césure lyrique chez Verhaeren », dans Murat (Michel), éd., Le vers français. — 2002, Apollinaire, Paris, Le Livre de Poche. ... Il suffirait qu’un type maintînt la porte cochère Pendant que l’autre monterait Trois becs de gaz allumés La patronne est poitrinaire Quand tu auras fini nous jouerons une partie de jacquet Notions et problèmes de métrique, Lyon, Presses Universitaires de Lyon. Plus que la description de la ville, on a ici une vision de la ville selon Apollinaire, basée avant tout sur le ressenti. Les oiseaux piî (aux ailes accouplées) n’ont qu’une aile. À quelles références, ce terme prosaïque nous renvoie-t-il ? Mais une nouvelle incohérence discursive se fait jour si l’on prend en compte, maintenant, la qualification qui ouvre le vers 7 : le chant des sirènes, véhicule de savoir selon les Anciens et source d’un violent attrait érotique pour les traditions postérieures (Leclercq-Marx 1997 : 90 ; voir surtout Lul de Faltenin, p. 76-77/97-98, et Le neuvième poème secret à Madeleine, p. 634), n’a évidemment rien qui permette de le dire Humble. Pay attention: the program cannot take into account all the numerous nuances of poetic technique while analyzing. Puisqu’ils n’eurent enfin la pubère et l’adulte Du prétexte sinon que s’aimer nuitamment. Debon[-Tournadre] (Claude), 1978, « Le travail sur l’écriture dans les premières œuvres de Jules Romains », dans Jannini et Zoppi, éds, pp. "Toc toc Il a fermé sa porte Les lys du jardin sont flétris Quel est donc ce mort qu'on emporte Tu viens de toquer à sa porte Et trotte trotte La petite souris " Voici un poème extrait du recueil Alcools d'Apollinaire qui m'a interpellé. Ce document a été mis à jour le 12/09/2014 Alors qu’est-ce que cela peut faire d’être « cet employé » puisqu’au milieu des autres employés, ternes, amorphes, on est celui qui sait encore sentir et goûter tout le sens et la valeur de la vie. Belle-Époque, puis un panorama de la vie d’Apollinaire et enfin des éléments d’information et d’analyse sur la composition d’Alcools (précisément sur sa genèse et sur son organisation) et sur sa réception. offrandé chez Hugo du poète à celle qui est dans la tombe. 27Mais la truculence de cette critique ne doit pas en dissimuler les défauts. par Achetez-moi des anges de mer et des soles fraîches ! Qu’est-ce que cela peut me faire ô ma maman, D’être cet employé pour qui seul rien n’existe, Pi-mus couples allant dans la profonde eau triste, Anges frais débarqués à Marseille hier matin, J’entends mourir et remourir un chant lointain, Humble comme je suis qui ne suis rien qui vaille, Enfant je t’ai donné ce que j’avais travaille. 4  Le mot seul se prête encore à l’ambiguïté dans Hôtels (p. 134/147) : Chacun apporte / Son seul amour (« chacun n’apporte que son amour » ou « chacun apporte son unique amour ») et dans L’espionne (p. 282) : le cœur seul est vainqueur (« seul le cœur est vainqueur », « le cœur solitaire est vainqueur »). Chez Apollinaire, et notamment dans Alcools,il s’agit le plus souvent de femmes-oiseaux (Brunel 1997 : 192 ; Décaudin 2002 : 78 ; Fongaro 2008 : 30-31) : voir Orphée (Le Bestiaire, p. 168/26), qui leur oppose les anges (Couffignal 1966 : 107) ; les Notes du Bestiaire, p. 177/35 ; Zone, où on les trouve en compagnie des pihis (p. 9-10/41) ; La chanson du Mal-Aimé, avec la double apposition cygne mourant sirène (p. 31/58) ; Lul de Faltenin (p. 76-77/97-98) ; « Languissez languissez… » et Vendémiaire (p. 138-139/151, 567 ; voir Décaudin 1960b : 226). Ces poissons n’ont qu’un œil et doivent ainsi se mouvoir deux à deux, serrés l’un contre l’autre pour voir des deux côtés. Les poèmes et les drames de Maeterlinck, qu’Apollinaire a beaucoup imité (Barrère 1977 : 243-247 ; Décaudin 1960a : 252 ; Durry 1978-9 : II, 117-123), regorgent de portes qu’il s’agit d’ouvrir, pour pénétrer dans un autre ordre de réalité, merveilleux ou fatal ; voir notamment Le voyageur (p. 52-54/78-80) et La clef (p. 553-555). 9tandis que le poème « L’ensemble seul est parfait… » (p. 839), qui remonte aux années 1897-1899 (Décaudin 1960b : 143 ; 1993 : 8-9), livre un premier état du vers 4 : Pi-mus allant par couple en profondes eaux tristes5. Selon les renseignements que j’ai pu récolter, concernant la période qui va de 1800 à 1920, à l’aide de la base de données textuelles Frantext (accessible en ligne pour les abonnés), hier est le plus souvent bisyllabique (voir Le soleil d’hier m’a rejoint dans Lul de Faltenin, p. 77/98), la scansion monosyllabique apparaissant presque toujours en début de vers ou d’hémistiche ; l’exception la plus ancienne que j’ai relevée à cette dernière contrainte se lit sous la plume de Théophile Gautier : Et l’enfant, hier encor, chérubin chez les anges (L’Horloge, dans España). Pouvez vous m'expliquer le sens caché de ce poème, sa signification car AUCUNES explications n'est fournis sur internet. Il y avait des fruits tout ronds comme des âmes Et des amandes de pomme de pin jonchaient ... Tu n’as de signe que le signe de la croix. On dispose pourtant, pour ce poème paru à la fin de 1912 dans une pré-publication qui ne diffère pas du texte transmis par Alcools, d’un manuscrit dont les variantes, parfois affectées de nombreuses biffures, livrent des enseignements très précieux (Décaudin 1960b : 142-143). Ce vers ne compte ni ponctuation, ni verbe. En 1905, il se proposait de publier une plaquette intitulée ‘’Le vent du Rhin’’ suivi de ‘’La chanson du mal-aimé’’ ; le thème rhénan et les poèmes qui en … 31Avant de conclure, je voudrais revenir sur la correction appliquée au vers 3. Cet hôtel est un hôtel de passe, et « l’ange » qui « distribue des prospectus » est une des femmes de l’Armée du Salut qui tend aux passants, devant cette porte de la tentation, des imprimés sur les maladies vénériennes : moyen le plus efficace de « défendre la vertu » des adolescents en rut. 17À ce stade, il s’avère opportun d’en revenir au manuscrit (Adéma 1952 : 34 ; Décaudin 1960b : 142), qui nous apprend qu’Apollinaire a d’abord songé à une version plus longue dans laquelle Ego et sa mère se seraient mutuellement répondu. Thème de l' … 313-338. Il est dénué de toute ponctuation, ce qui est caractéristique chez Apollinaire : pour lui, le vers seul se suffit à lui-même. Porte du garage hermétique-----Par un soleil absent, la porte est éclairée ; C’est celle du Major, qui jadis fut vitrée. Par contre, il convient de souligner, avec Boschetti (2001 : 107-112), Décaudin (2002 : 93-94) et Durry (1978-9 : II, 177-184), qu’Apollinaire apporte d’emblée des nuances significatives à la vulgate unanimiste. “La porte” La porte de l'hôtel sourit terriblement Qu’est-ce que cela peut me faire ô ma maman D'être cet employé pour qui seul rien n'existe Pi-mus couples allant dans la profonde eau triste Anges frais débarqués à Marseille hier matin J'entends mourir et remourir un chant lointain Humble comme je suis qui ne suis rien qui vaille 2 Ce recueil de poèmes d’Apollinaire est le fruit d’une longue gestation et de transformations successives. Il appartient au cycle rhénan (poèmes composés lors d’un séjour en Allemagne). 1-48 [librement accessible en ligne]. La sirène qui appelle au travail dans Zone (p. 8/39) « gémit trois fois » alors que les sirènes mythologiques étaient elles-mêmes trois (Leclercq-Marx 1997 : 6-7), comme le mentionnent La déclaration du premier druide (p. 695), « Languissez languissez… » et Vendémiaire (p. 139/151, 567). 22La persistance du modèle baudelairien nous aide, en outre, à éclaircir le rôle que jouent, d’une part, l’ambiguïté linguistique de l’adverbe terriblement (vers 1) et, d’autre part, le caractère tout à fait indéterminé de la position spatiale qu’Ego se trouve occuper vis-à-vis de l’hôtel et de sa porte. Dans L’Émigrant de Landor Road (p. 87/106), le voyageur se noie Aux cris d’une sirène moderne sans époux et parmi des squales. Peytard (Jean), 1979, « Le cercle ouvert. Cité par : LEFÈVRE, Roger. Sur notre site, vous pouvez trouver un grand recueil de poèmes de plus de 1000 poètes. Glossaire des œuvres complètes, Paris, Publications de la Sorbonne Nouvelle-Paris III. Le tour Qu’est-ce que cela peut me faire… confirme, au vers 2, cette hypothèse de lecture : pris isolément, Qu’est-ce que cela peut me faire d’être pauvre ? Sélection de poèmes extrait d’Alcools (1913), Apollinaire ( « La porte » : « La porte » est un court poème composé d’un septain et d’un monostyche à rimes suivies. ; l’anglais maid désigne ici la femelle de la raie7. Or, ce passage-là, il n’est jamais ouvert, Porte d’opacité, nul ne voit au travers. de Michel Décaudin, Paris, Gallimard, 1969. Automne, Apollinaire, introduction. 19  Le phénomène se produit depuis la fin du Moyen Âge ; voir le Trésor de la Langue Française, librement accessible en ligne. de Marcel Adéma et Michel Décaudin, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », première édition en 1956. , p. 521) renferme cette affirmation révélatrice : , deux cercles concentriques figurent à gauche du vers 6 (Adéma 1952 : 34). commentaire littéraire et questionnaire niveau bac I. Un récit de rencontre amoureuse II. Dans plusieurs pièces, Apollinaire exploite l’acception, alors assez récente13, que le mot sirène reçoit lorsqu’il sert à désigner l’artefact sonore des navires ou des usines (Décaudin 2002 : 96 ; Fongaro 2008 : 31 note 9, 37). Il s’agit de franchir la porte non d’un établissement distingué mais d’un sombre hôtel. On ne comprend plus, dès lors, l’énoncé qui précède : Ego maîtrise, en réalité, des contenus étrangers ou inaccessibles à la quasi-totalité de ses congénères. Rien n’est plus soi, rien n’est seul, rien n’est triste. Armani (Ada Speranza), 1978, « Un itinerario intellettualistico : Jules Romains alla “Nouvelle revue Française” », dans Jannini et Zoppi, éds, pp. 11  Comme l’a montré Fongaro (2008 : 36 note 12), il faut adopter ici le texte des Soirées de Paris (p. 1072 ; voir Décaudin 1960b : 222) : Le suivirent dans l’onde où s’enfoncent les astres ; en effet, les sirènes qui se noient « suivent » le soleil couchant et non leurs pâles époux. Murat (Michel), 1996, « L’allure lyrique », dans Murat, éd., pp. Autour du thème « les ports africains à l’ère des alliances », ce dernier a évoqué « l’éventualité d’une collaboration sous régionale ». Pierrot (1998 : 108) choisit la première branche de l’alternative, mais en adoptant une perspective strictement référentielle : nous sommes en avril 1899 ; venant de Monaco, Apollinaire et les siens (les pi-mus et les anges) séjournent à l’hôtel ; dans le hall, le jeune homme hésite à franchir la porte qui débouche sur une ville prestigieuse mais redoutée. Sur le Blog Lecteurs de la BnF Connaissez-vous Apollinaire ?, Catégorie "Choix du bibliothécaire" Une collection de liens raisonnés pour se promener dans les ressources de la BnF et (re)faire connaissance avec Apollinaire. Fiche synthèse bac, analyse littéraire, questionnaire sur une poésie d'Apollinaire, la chanson du mal aimé. Guillaume s'inspire des mythes antiques et légendes en 1890. Cette image, dessins, photographies, domine les mémoires. En 1905, il se proposait de publier une plaquette intitulée ‘’Le vent du Rhin’’ suivi de ‘’La chanson du mal-aimé’’ ; le thème rhénan et les poèmes qui … Du mythe païen au symbole chrétien, Bruxelles, Académie Royale de Belgique (Classe des Beaux-Arts, Collection in-4°, 3e série, Tome 2) [réimpression, 2002]. Couffignal (Robert), 1966, L’inspiration biblique dans l’œuvre de Guillaume Apollinaire, Paris, Minard (Bibliothèque des Lettres Modernes, 8). 306-311. La porte de l’hôtel sourit terriblement Qu’est-ce que cela peut me faire ô (continuer...) Catégories Guillaume Apollinaire, Travail 5 commentaires La puce.