Les intégristes menacent les acquis de la Tunisie et Bourguiba, vieillissant, veut dès lors les éradiquer par la répression. La crise politique s'aggrave encore lorsqu'une seconde personnalité politique, Mohamed Brahmi, est assassinée le 25 juillet 2013 puis lorsque huit soldats sont tués dans une embuscade au Djebel Chambi le 29 juillet. La politique suivie par l'État s'articule autour de trois axes : politique et social, culturel et éducatif. La crise est aggravée par le déclenchement de la lutte de succession débutant avec le premier malaise cardiaque de Bourguiba du. Le protectorat, instauré à la fin des combats et de la répression des révoltes, s'achève en 1956 avec l'indépendance de la Tunisie Le 7 mars, Caïd Essebsi nomme son gouvernement avant que le RCD soit dissous deux jours plus tard. « Meurtre d'un responsable de l'opposition : « un tournant grave » ». Mais, dès que les cours du pétrole et la pluviométrie cessent d'être favorables, les incidences négatives de l'orientation libérale se révèlent au grand jour au niveau social. Les dates-clé de la Tunisie depuis la proclamation de l'indépendance en 1956 jusqu'à la chute de Ben Ali et au retour de la démocratie. Retrouvez Histoire de la Tunisie contemporaine: De Ferry à Bourguiba 1881-1956 et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. Le 27 février, celui-ci est remplacé par Béji Caïd Essebsi. Le gouvernement Bourguiba du 15 avril 1956 est constitué ainsi : Habib Bourguiba (président du Conseil, Affaires étrangères et Défense nationale), Bahi Ladgham (vice-président du Conseil), Mongi Slim (ministre d'État), Taïeb Mehiri (Intérieur), Ahmed Mestiri (Justice), Hédi Nouira (Finances), Ferjani Bel Haj Ammar (Économie nationale), Mahmoud El Materi (Santé publique), Mustapha Filali (Agriculture), Ezzeddine Abassi (Travaux publics), Mahmoud Khiari (PTT), Lamine Chebbi (Éducation nationale), André Barouch (Urbanisme et Habitat), Mohamed Chakroun (Affaires sociales), Béchir Ben Yahmed (Information) et Azzouz Rebaï (Jeunesse et Sport). 1975 : Habib Bourguiba fait modifier la constitution et devient président à vie.1978 : une grève générale tourne à l'émeute. 13 décembre : Moncef Marzouki, ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme et dirigeant du Congrès pour la République (gauche nationaliste), devient président de la République. Ce même jour, après environ un mois de crise sociale, le président Ben Ali limoge son gouvernement et prévoit des élections législatives anticipées dans les six mois. Mohamed Charfi : Ce sont effectivement la Turquie et la Tunisie qui sont allées le plus loin dans la voie de la modernisation*, avec les expériences d'Atatürk et de Bourguiba. Peu de temps après, la France cède la base, finalement rétrocédée le 15 octobre 1963[13]. Le lendemain, la passation des pouvoirs a lieu au Dar El Bey entre Jomaa et Larayedh[33]. Plusieurs crises sécuritaires se succèdent alors, avec des manifestations qui dégénèrent le 9 avril[21] et le 26 novembre 2012, mais aussi avec l'attaque de l'ambassade américaine et de l'école américaine par des salafistes le 14 septembre[22]. L'opposition et de nombreuses ONG de défense des droits de l'homme accusent le régime de porter atteinte aux libertés publiques. de l’histoire de la Franc-maçonnerie, en Tunisie, des origines, aux premières décennies La Franc-maçonnerie en Tunisie à l’épreuve de la colonisation (1930-1956) Cahiers de la Méditerranée, 72 | 2006 1. du XXe siècle a été, vraisemblablement, dictée par l’état de sa documentation3. Finalement, le pluralisme s'étend lentement et les voix des opposants au pouvoir sont en légère augmentation, Ben Ali obtenant 94,5 % des voix. Partisans et détracteurs lui reconnaissent d'avoir le courage d'entreprendre un tel acte, eu égard à la stature charismatique de son prédécesseur, et d'avoir « sauvé le pays de la déliquescence » du fait de l'état de santé et de l'âge avancé du « combattant suprême » (surnom de Bourguiba). Celui-ci confirme Ghannouchi comme Premier ministre et lui demande de former un gouvernement d'union nationale dont beaucoup de membres font partie du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD). En 1956, suite à la résistance anti-coloniale, la Tunisie obtint son indépendance. Dès ses origines, le théâtre tunisien s’est voulu missionnaire et s’est assumé comme tel jusqu’aujourd’hui. Les 23 mars 1962 et 2 mars 1963 marquent un tournant dans l'histoire de la Tunisie indépendante. L'entrée de la Tunisie en démocratie libère l'histoire, la grande et la petite. Le 16 juin, l'Instance supérieure indépendante pour les élections présente au président de l'assemblée ses propositions pour les dates des scrutins présidentiel et législatif, à savoir le 26 octobre pour les législatives et le 23 novembre pour le premier tour des présidentielles. Le lendemain, le président sortant quitte le pays. Ceci lui permet de remporter un quatrième mandat le 24 octobre 2004, et participe d'une certaine restauration d'une présidence à vie « déguisée », puisqu'il peut désormais conserver le pouvoir jusqu'à l'âge de 80 ans (75 ans + cinq ans de mandat), c'est-à-dire jusqu'en 2014. Le gouvernement se consacre, sous la direction de Bourguiba, à la réalisation de ses programmes relatifs au parachèvement de la souveraineté nationale et à la modernisation de la société. L’élection du 24 octobre 1999 est la première élection présidentielle pluraliste (trois candidats), quoique le président Ben Ali ait été réélu avec un score (99,44 %) comparable aux élections précédentes. Il a annoncé que son parti ne présenterait pas de candidat à la prochaine élection présidentielle. La constitution fut adoptée en 1959. Les années suivantes voient avec peine se concrétiser les promesses d'ouverture démocratique. En novembre est organisé en Tunisie le Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) sous égide de l'ONU. Une loi sur les partis politiques est votée en novembre 1988. Commencé dans une atmosphère de libéralisme et de laïcisation de la société tunisienne, le long règne de Bourguiba s'achève ainsi dans une lutte sans merci contre la montée de l'islamisme menée par Zine el-Abidine Ben Ali, nommé ministre de l'Intérieur puis Premier ministre. Mais elle s’inscrit au-delà pour couvrir l’histoire du territoire tunisien depuis la période préhistorique du Capsien et la civilisation antique des Puniques, avant que le territoire ne passe sous la domination des Romains, des Vandales puis des Byzantins. En 1961, dans un contexte d'achèvement prévisible de la guerre d'Algérie, la Tunisie revendique la rétrocession de la base de Bizerte. L'assemblée constituante est élue le 23 octobre 2011 au scrutin de liste à la proportionnelle, avec une parité hommes-femmes et une répartition au plus fort reste. Sadri Khiari, « Les Tunisiens et la deuxième guerre du Golfe », Négociations entre le Front populaire et le Néo-Destour, Projet d'union entre la Tunisie et la Libye, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_de_la_Tunisie_depuis_1956&oldid=167869062, Article avec une section vide ou incomplète, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Ennahdha se voit accusée d'avoir fomenté cet assassinat[27] ou, à tout le moins, d'avoir failli à assurer la sécurité du pays. La dernière modification de cette page a été faite le 27 février 2020 à 12:19. Il se fait aussitôt le chantre de la démocratisation du pays. Documentaire - Un Printemps 1956 - L'indépendance De La Tunisie - France 5. La Tunisie, en 1956, devient un pays indépendant après avoir connu le protectorat français de 1881 à 1956. Le 7 novembre 1987, Zine el-Abidine Ben Ali dépose le président Bourguiba pour sénilité et prend en main les destinées du pays à l'issue d'un « coup d'État médical » unique dans les annales du monde arabe. 23 octobre : premières élections libres de l'histoire de la Tunisie. L’histoire de la Tunisie est celle d’une nation d’Afrique du Nord indépendante depuis 1956.Mais elle s’inscrit au-delà pour couvrir l’histoire du territoire tunisien depuis la période préhistorique du Capsien et la civilisation antique des Puniques, avant que le territoire ne passe sous la domination des Romains, des Vandales puis des Byzantins. A la suite de ces affrontements, la répression contre les islamistes radicaux s'accentue en Tunisie. Ce dernier s'enfuit le 14 janvier 2011 sous la pression d'une révolte populaire, rapidement devenue révolution. Ainsi voit-on l'opposition légale accéder à la Chambre des députés pour la première fois lors des élections législatives du 20 mars 1994 à la suite d'une réforme constitutionnelle réservant 20 % des sièges aux partis sans candidats élus dans le cadre du suffrage majoritaire (une clé proportionnelle est utilisée pour les 20 % de sièges réservés). La nouvelle cité se développe rapidement devenant l'une des deux grandes puissances de la Méditerranée avec son grand rival romain. Son échec est reconnu officiellement, la politique socialiste abandonnée et Ben Salah désavoué. JC). Ces guerres s'achèvent par la défaitede Carthage. Noté /5. « Ennahdha dit non à la dissolution du gouvernement ». Quelques jours après, d'autres manifestations violentes demandent le départ de Ghannouchi et de son gouvernement ainsi que la dissolution du RCD. Après de nombreux remous, la Constitution est finalement adoptée le 26 janvier 2014 et Mehdi Jomaa, jusqu'alors ministre de l'Industrie, est chargé de former le nouveau gouvernement, qui est intronisé le 29 janvier. De sociale, la contestation devient politique.Le 13 janvier, Ben Ali annonce des mesures de libéralisation du régime et s'engage à ne pas se représenter en 2014. 20 juin : Zine el-Abidine ben Ali et Leïla Trabelsi sont condamnés à trente-cinq ans de prison chacun pour détournement de fonds publics. Ainsi, la peur de la rupture joue un rôle majeur dans un certain nombre d'épisodes : Crise des universités : Elle consiste en la multiplication des troubles et tensions qui connaissent leur paroxysme avec les évènements du printemps, Crise du système politique : Le système entre dans la crise dès la fin des années 1960 du fait de l'isolement de la direction, de la fermeture de tous les canaux d'expression et de la marginalisation d'une partie importante des compétences. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Caroline Fourest : Lettre à propos de malentendus empoisonnés sur la ... VIDÉO. Juin: le 12, un couvre-feu est imposé à Tunis et dans quatre régions après des violences salafistes.Ben Ali est condamné à perpétuité pour complicité d'homicides volontaires. Le gouvernement Jebali obtient la confiance de l'assemblée le 23 décembre, par 154 voix pour, 38 contre et 11 abstentions[20], et entre en fonctions le 26 décembre. Rapidement, la vague de protestation de jeunes chômeurs gagne d'autres villes dans l'intérieur du pays. Isabelle Mandraud, « Mort de l'opposant tunisien Chokri Belaïd : « On a assassiné un démocrate » ». Lors de la séance de l'assemblée constituante chargée de voter la confiance, plusieurs constituants s'opposent à ce gouvernement, accusant le cabinet de rassembler des partisans de l'ancien régime de Zine el-Abidine Ben Ali, et accusant aussi la ministre du Tourisme désignée de s'être rendue en Israël[32]. 22 novembre : Mustapha Ben Jaafar, dirigeant du parti de gauche Ettakatol est élu président de l'Assemblée constituante. Pour autant, l'élection de 2004 connaît une campagne nettement plus offensive qu'à l'accoutumée de la part de Mohamed Ali Halouani, représentant du Mouvement Ettajdid, l'un des trois candidats opposés au président sortant, et ce malgré les tracasseries que l'administration lui inflige. Malgré l’accord de 1956 stipulant le transfert du contrôle des frontières, les agressions françaises, à partir de l’Algérie, n’ont guère cessé. Le "Printemps tunisien" en 2011 a mis fin à tunisien, qui a mis fin aux 23 ans de tyrannie de Zine el Abidine Ben Ali. L’histoire du théâtre tunisien est indissociable de celle des origines du modernisme tunisien. Notre but tendra à définir la dimension à la fois chronologique et analytique de ce fait important dans l’histoire contemporaine de la Tunisie ». Son premier président de la République est Habib Bourguiba , remplacéen 1987 par Zineel-Abidine Ben Ali . La même année, le président Ben Ali, seul candidat à la présidentielle, est réélu avec 99,91 % des voix. Des sites préhistoriques datés du paléolithiquefinal (le capsien) ont été mis au jour en Tunisie près de Gafsa. Le 11 avril 2002, un attentat au camion piégé vise la synagogue de la Ghriba au cours duquel meurent 19 personnes (dont quatorze touristes allemands). « Les trésors de Ben Ali révélés au grand jour ». Ces deux décisions signifient que l'État devient le premier et unique responsable des destinées économique, sociale et politique du pays, à la manière des régimes totalitaires apparus en Europe de l'Est aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, et le champ de l'initiative privée est réduit à sa plus simple expression. Les détracteurs du régime jugent alors trop lent le rythme du processus démocratique et souhaitent que le régime politique soit plus en phase avec le niveau économique et social atteint par la Tunisie, tandis que ses partisans louent la démarche graduelle du processus, évitant au pays de faire des « sauts dans l'inconnu » qui ont mené ailleurs à une déstabilisation. Les nouveaux corps des gouverneurs et des délégués sont créés et les fonctionnaires français sont remplacés par des fonctionnaires tunisiens. Le nouveau gouvernement prend rapidement des dispositions destinées à éliminer les séquelles de la collectivisation dans le sens de la réhabilitation du secteur privé et de la redynamisation de l'économie tunisienne, désormais au cœur des préoccupations du gouvernement durant toutes les années 1970, au détriment des préoccupations d'ordre social, culturel ou éducatif. Les islamistes d'Ennahda obtiennent une franche victoire avec 90 des 217 sièges à l'Assemblée constituante tunisienne, devant le Congrès pour la République (gauche nationaliste, laïque) qui obtient 30 sièges et Ettakatol (gauche), 21. Le gouvernement compte trois femmes sur 29 membres : Nejla Moalla Harrouch, ministre du Commerce et de l'Artisanat, Amel Karboul, ministre du Tourisme, et Neila Chaabane, secrétaire d’État chargée des Affaires de la femme, de l’Enfance et de la Famille. Le 3 mars, le président par intérim donne un discours durant lequel il annonce l'élection d'une assemblée constituante qui doit rédiger une nouvelle Constitution. Bourguiba en est désigné président en attendant l'entrée en vigueur de la nouvelle Constitution qui est promulguée le 1er juin 1959[11]. 264 - 146 Av. L'indépendance monétaire est réalisée, le 19 septembre 1958, par l'instauration de la Banque centrale de Tunisie, et, le 18 octobre, par la création du dinar tunisien. Bien que l'islam reste la religion d'État (le président doit par exemple être de religion musulmane), le pouvoir des chefs religieux est grandement réduit. Synda Tajine et Monia Ben Hamadi, « Tunisie - Manifestations du 9 avril : Le régime policier marque un retour fracassant ! La succession au pouvoir s'opère dans le cadre apparent de la légalité constitutionnelle et de façon pacifique. La détérioration de la situation politique en Tunisie est alors dénoncée par le président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme, Moncef Marzouki (lequel avait annoncé sa candidature à l’élection présidentielle), qui est alors emprisonné pendant plusieurs mois. 4 juin 1920. Il n'est pas dit que saint Augustin était Tunisien par exemple. La crise fait près d'un millier de morts (essentiellement Tunisiens). Après cette déclaration, l'état d'urgence est décrété : le couvre-feu s'étend de 17 h à 7 h, les forces militaires sont présentes dans les rues et les attroupements en tous genres de plus de trois personnes sont interdits ; les forces de police et militaires sont autorisées à tirer si le besoin s'en fait ressentir. En 1962 naît le « socialisme destourien » lorsque le Conseil national du Néo-Destour proclame l'adoption du socialisme. C'est ainsi que le bey appose son sceau sur un certain nombre de décrets réformateurs : Pourtant, au cours des travaux de la constituante, Bourguiba choisit d'instruire le procès de la dynastie régnante. En dépit de certains déséquilibres enregistrés durant cette période, cette décennie est celle de la réaffirmation de la prééminence du rendement et de la rentabilité économiques, ce qui entraîne l'accroissement du rythme de la production et la réalisation d'une vraie embellie économique, surtout durant la première moitié des années 1970, à la faveur du renchérissement des hydrocarbures (la Tunisie dégageant alors un excédent exportable) et de la succession de plusieurs années pluvieuses pour l'agriculture. Après cette déclaration, le président quitte le pays par la voie aérienne. Démographie. Cependant, elles se rapportent en grande partie au milieu agricole et on pourrait regretter à première vue le manque de variété dans l’origine de ces sources. Ghannouchi nomme par ailleurs des gouverneurs faisant partie eux aussi du RCD. Dans Histoire de la Tunisie contemporaine de Ferry à Bourguiba, 1881-1956, Jean-François Martin, développe l'histoire de la Tunisie des origines du protectorat à l'indépendance. Novembre 2009 : procès du journaliste d'opposition Taoufik Ben Brik, arreté après la prétendue agression d'une femme qui a déposé plainte contre lui. Toutefois, si le souverain dispose de ce pouvoir, encore faut-il que les circonstances le lui permettent. Avec le temps, j’ai rassemblé plus de 700 photos. « Tunisie : le vote de la Constitution, mode d'emploi en 4 points ». Ce fut la fin de l’histoire du régime colonial français en Tunisie. Habib Bourguiba fonde le Néo-Destour. JC : Fondation de Carthage par des colonsphéniciens, conduits par la Reine Didon, ou Elyssa. Il se consacre alors à la mise en application de son programme économique et social, fort du soutien total de Bourguiba mais en l'absence de toute forme de contrôle et sans avoir à rendre des comptes. Le même jour, M'dhaffer, chargé du Développement administratif, démissionne également de ses fonctions ministérielles ; Morjane démissionne quant à lui du gouvernement le 27 janvier, quelques heures avant un nouveau remaniement. « Officiel – Le gouvernement Jomâa obtient la confiance de l’ANC ». Le mouvement de contestation, dont les revendications sont à la fois sociales et politiques, s'étend ensuite à d'autres villes du pays. Noureddine Hlaoui, « La Tunisie humiliée par ses enfants salafistes ». L’irruption du théâtre moderne en Tunisie est en effet corollaire du mouvement réformiste qui a empreint le pays dès la seconde moitié du XIXe siècle. La réaction militaire française devant les agissements tunisiens est extrêmement ferme. Des attaques liées au soutien actif apporté par les Tunisiens à leurs frères de l’Ouest, au nom des liens historiques ancestraux et de la communauté de destin qui liaient les deux peuples. La conquête de la Tunisie par la France a lieu en 1881, lorsque les troupes françaises pénètrent le territoire de la régence de Tunis, alors sous domination de l'Empire ottoman et source de nombreuses intrigues entre puissances européennes.. L'histoire de la Tunisie est celle d'une nation d'Afrique du Nord indépendante depuis 1956. En dépit du fait que l'objectif de scolarisation fixé par la réforme n'est pas atteint dans les délais prévus, du fait de la croissance démographique rapide, les résultats sont positifs dans l'ensemble car l'école devient omniprésente, même dans les zones les plus reculées. Le 20 janvier, les autres ministres encore membres du RCD annoncent avoir fait de même : il s'agit de Kamel Morjane, Ridha Grira, Ahmed Friaâ, Moncer Rouissi et Zouheir M'dhaffer. Ce meurtre secoue l'opinion publique et déclenche de nombreuses manifestations dans tout le pays hostiles à Ennahdha, dont les bureaux sont brûlés et saccagés à Sfax, Monastir, Béja, Gafsa et Gabès[26], les manifestants demandant le départ du gouvernement ainsi que de la troïka au pouvoir en dénonçant leur incompétence. Elle avait été le premier … 1ère partie. Elle permet d'aborder frontalement, avec force sources, la statue érigée à la gloire de Bourguiba. L'Histoire : Les expériences de laïcité en terre d'Islam sont rares... Mais il y a eu, après la Turquie, la Tunisie ? JC : Les trois guerres puniques contre Romedonnent lieu, entre autres, à la fantastique expédition conduitepar Hannibal qui a traversé les Alpes avec ses éléphants(218- 202 Av. Ainsi peut-on distinguer trois périodes en Tunisie : avant l’indépendance, celle de l ’ « Etat hygiéniste gendarme de la santé publique et de la mise en valeur », puis de l’ « Etat-providence colonial » ; après 1956, celle de l’ « Etat-providence national ». Ses funérailles ont lieu à Monastir sous couvert d'un important dispositif sécuritaire et sans retransmissions télévisuelles. Cinq ans plus tard, une nouvelle réforme constitutionnelle ouvre aux dirigeants des partis politiques (en poste depuis au moins 5 ans) la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle. Dans ce contexte, le pouvoir semble souffler le chaud et le froid sur le processus de démocratisation. En effet, le 26 mai, il fait approuver par référendum une réforme de la Constitution de 1959, repoussant l'âge limite d'accès à la présidence à 75 ans et supprimant la limite des trois mandats qu'il a lui-même introduit en 1988. L’histoire de la Tunisie est celle d’une nation d’Afrique du Nord indépendante depuis 1956. Les islamistes d'Ennahdha obtiennent une majorité relative (89 sièges sur 217) et concluent une coalition gouvernementale tripartite, rapidement surnommée « Troïka », avec le Congrès pour la République (CPR), un parti de gauche nationaliste (29 sièges), et Ettakatol, un parti social-démocrate membre de l'Internationale socialiste (20 sièges) sur la base d'une répartition des responsabilités : la présidence de la République va à Moncef Marzouki (CPR), la présidence du gouvernement à Hamadi Jebali (Ennahdha) et la présidence de l'assemblée à Mustapha Ben Jaafar (Ettakatol). Achetez neuf ou d'occasion Tunisie : l’histoire en quelques dates ↑ 1881. Trois facteurs ont entravé le progrès de la Tunisie. Avant 1881, voir (1) Régence de Tunis (Empire Ottoman; 1705-1881) ... Les pêches sur la côte septentrionale de la Tunisie (1956) L'économie tunisienne à la fin de 1955. Formé à l'issue d'un processus de dialogue national, le nouveau gouvernement dirigé par Mehdi Jomaa est composé de personnalités indépendantes. Covid-19 : les fêtes de fin d'année, incubateurs de la troisièm... Sylvain Fort : La culture n'est pas un statut mais une liberté, Marion Van Renterghem : Angela Merkel, la dernière séance, Robin Rivaton : La décennie 2020 ou le règne des États, COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile, GUIDE DEFISCALISATION avec L'Express Votre Argent. Sur 193 votants, 149 votent la confiance, vingt votent contre et 24 s'abstiennent. 9 février : le Sénat tunisien autorise le président intérimaire Foued Mebazaa à gouverner par décrets-lois, contournant ainsi le Parlement bicaméral hérité de l'ère Ben Ali. Le 13 janvier 2011 à 20 h, après l'annonce d'un évènement urgent, le président Zine el-Abidine Ben Ali fait un discours retransmis sur la chaîne télévisée Tunisie 7 ; c'est l'une des rares fois où il parle en arabe dialectal. 27 février : sous la pression de la rue, le Premier ministre Mohamed Ghannouchi démissionne; il est remplacé par Béji Caïd Essebsi. Le Conseil de la République, qui est alors la plus haute instance exécutive du pays, décide officiellement l'abandon de la collectivisation, le 2 septembre 1969[17]. Il prononce un véritable réquisitoire contre les Husseinites et, plus particulièrement, leur dernier représentant : Lamine Bey. Bourguiba limoge le Premier ministre Mohamed Mzali et le remplace par Rachid Sfar, ministre des Finances et de l'Économie, pour rétablir les équilibres économico-financiers. La Philatélie, témoin de l'histoire de Décolonisation de la Tunisie de 1946 à 1963, page 1 : de 1943 à mars 1956 Après plusieurs jours de concertations, le chef du gouvernement finit par annoncer sa démission le 19 février 2013 ; Ennahdha désigne alors Ali Larayedh, ministre de l'Intérieur, pour lui succéder. Élu le 2 avril 1989 avec 99,27 % des voix (il est alors le seul candidat), il poursuit la politique de Bourguiba dont il se positionne comme le fils spirituel. La Tunisie, en 1956, devient un pays indépendant après avoirconnu le protectorat français de 1881 à 1956. Lors de ces manifestations, toutes les classes sociales sont présentes et manifestent leur volonté de voir partir le président en place. Un système autocratique est ainsi né. Il n'existait rien avant ? Ainsi, au début des années 1990, plusieurs centaines d'islamistes sont condamnés à de lourdes peines de prison alors que d'autres s'exilent en Europe (notamment Rached Ghannouchi à Londres). Au cours des premiers mois de son gouvernement[4], il manifeste au souverain une certaine considération et mène son action gouvernementale dans la tradition de la cour beylicale imposant la délibération des décrets en Conseil des ministres et leur présentation à la sanction du souverain lors de la cérémonie du sceau qui se déroule au palais beylical tous les jeudis. Avril 2010 : libération de Taoufik Ben Brik.Juillet 2010 : le journaliste Fahem Boukadous pour avoir témoigné de l'agitation sociale à Gafsa en 2008.Décembre 2010 : la ville de Sidi Bouzid, au sud de Tunis, s'enflamme après qu'un jeune marchand, Mohamed Bouazizi, a qui l'on a confisqué sa marchandise, se soit immolé. Sujet du message: L'histoire de la tunisie Les grandes dates 814 Av. À partir du 18 décembre 2010, le pays fait face à une violente crise sociale, à la suite du suicide d'un jeune chômeur, Mohamed Bouazizi, par immolation à Sidi Bouzid. Répondant à ces accusations, Jomaa déclare qu'il ne dispose pas d’un programme détaillé mais que plusieurs points sont importants pour lui : l'organisation d'élections transparentes, la sortie de la crise économique, la création d'emplois, la révision des nominations effectuées par les précédents cabinets, la dissolution des Ligues de protection de la révolution ainsi que la lutte contre la corruption[32]. Toute activité politique hors du cadre des structures du parti est interdite. Des législations incitatives pour les investissements étrangers sont mises en place. Habib Bourguiba, rentré d'exil, est Premier ministre. Cellle-ci sera finalement reportée au mois d'octobre. Malgré ces initiatives de la part du chef de l'État, des manifestations spontanées ont lieu le 14 janvier sur l'avenue Habib-Bourguiba à Tunis. En 1957, la monarchie fut supprimée et remplacée par un régime républicain de type présidentiel, dirigé par Habib Bourguiba. Plusieurs partis politiques sont alors légalisés. . Le mouvement de contestation s'étend à l'ensemble de la Tunisie. La répression fait plus de 200 morts.1983-1984 : "émeutes du pain" dans le sud du pays et à Tunis.1987 : Habib Bourguiba est déposé pour "sénilité" par le premier ministre Zine el-Abidine ben Ali qui lui succède.1988 : signature du Pacte national entre le pouvoir et les principales forces politiques à l'exception des islamistes.1989 : Zine el-Abidine ben Ali est élu président avec 99,27% des voix.1991 : la répression s'abat sur le parti islamiste Ennahda.1994 : candidat unique, le président Ben Ali est réélu avec 99,9% des voix.1999 : troisième réélection de Ben Ali avec 99,4% des suffrages.Avril 2000 : décès de Habib Bourguiba.Grève de la faim du journaliste contestataire Taoufik Ben Brik.Avril 2002 : 19 personnes sont tuées dans un attentat contre la synagogue de Djerba, revendiqué par Al Qaïda.Mai 2002 : un référendum constitutionnel adopté par 99,52% des électeurs autorise le renouvellement sans limite des candidatures à la présidence de la République.Septembre 2002 : libération du dirigeant du Parti communiste Hamma Hammami, qui a purgé une peine de onze années d'emprisonnement pour " appartenance à organisation illégale ".Octobre 2004 : Ben Ali réélu pour la quatrième fois avec 94,49 % des voix.Octobre-novembre 2005 : grève de la faim d'opposants, dont des islamistes, pour la défense des libertés publiques.Octobre 2006 : Tunis rompt ses relations avec le Qatar pour protester contre la diffusion, par la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira, d'interviews de l'opposant tunisien, Moncef Marzouki.Janvier 2007 : des affrontements ont lieu entre les forces de sécurité et un groupe salafiste près de Tunis. Concernant le sujet de l'article, il est plutôt étrange de limiter l'histoire tunisienne à la seule période après le 20 mars 1956. Sur le plan de la sécurité, le régime se prévaut d'avoir épargné au pays les convulsions islamistes qui ensanglantent l'Algérie voisine, grâce à la neutralisation du parti Ennahdha.