La rencontre est prévue à Toulouse, Fébus y séjourne du 4 au 6 janvier 1390[B 40], il fait une entrée remarquée dans la cité[ak] avant de rejoindre le couvent des Jacobins pour y loger. 22486 Jeux Gratuits pour Mobile, Tablette et Smart TV Si la graphie originale, Febus ou Fébus, choisie par Gaston III lui-même est souvent respectée, les graphies Phébus ou Phœbus continuent d'apparaître régulièrement à tort[A 98]. Il remporte des victoires décisives face à l'ennemi héréditaire — la maison d'Armagnac — s'assurant la jonction entre Béarn et pays de Foix. Le premier apparaît en 1341, et est utilisé au moins jusqu'en 1361. 616 du Livre de chasse, avec des décorations symbolisant sa puissance[A 67]. Fébus fait respecter la neutralité du Béarn, mais tout est à craindre lors du retour de l'armée[A 24]. À travers son surnom, sa devise, sa signature, son cri de guerre, etc. Le surnom, le cri de guerre, la signature autographe ou encore la devise sont des éléments plus personnels, qu'il utilise pour exprimer sa personnalité et son ambition. Conformément à ses habitudes, Fébus laisse à son adversaire une porte de sortie, précisant qu'il prêterait hommage pour le Béarn si preuve en était faite par une étude des archives[B 18]. Gaston II passe l'essentiel de sa vie à guerroyer pour le roi de France, c'est durant une trêve entre Français et Anglais qu'il part en Andalousie à l'appel de Alphonse XI, il meurt le 26 septembre 1343 à Séville[C 3]. Cette canso[cg], probablement écrite par un Gaston âgé d'environ 20 ans, aborde le thème classique de la plainte d'un amant qui brûle pour une dame inaccessible[C 50]. Dans le vaste rez-de-chaussée de la tour du Château de Moncade, le comte installe la salle du trésor et une prison, le premier étage avec ses archères à niches, conserve un rôle défensif, tandis que les niveaux supérieurs sont dévolus à la résidence. En près de 50 ans de règne, Fébus ne livre que deux grandes batailles à Launac en 1362 et Cazères en 1376 pour asseoir sa domination sur Armagnac. Pour être en forme, le chasseur doit manger modérément, suivre une hygiène stricte. Derniers chiffres du Coronavirus issus du CSSE 04/02/2021 pour le pays France. Il faut alors faire vite, car les Marmousets semblent décidés à faire appliquer le traité de Toulouse[aw]. Bernard apparaît au côté de son père lors de la guerre de Comminges en 1376. Arnaud-Guilhem semble décéder juste avant son frère en 1391[4]. Fébus devait revêtir des vêtements aussi somptueux que ceux portés dans le manuscrit Fr. Durant ses séjours en pays de Foix, Fébus réside parfois au château de Pamiers ou à celui de Foix, mais presque exclusivement au château de Mazères dès 1375[C 21]. Il y rencontre seigneurs, humbles paysans et bourgeois des localités, promettant à chaque occasion de respecter les libertés et coutumes, incarnées par les fors de Béarn[A 4]. Son unique prise de parole connue survient après la mort de Fébus en 1391. La cour de Fébus tient un rang important dans l'élite culturelle occidentale, aux côtés des cours d'Avignon et d'Aragon[C 64]. Fébus maîtrise également la langue d'oc écrite, codifiée et unifiée par les troubadours. La première rencontre entre Charles VI et Fébus se déroule le 5 janvier 1390 au château Narbonnais[B 41], le seigneur béarnais est alors traité tel un prince[al]. Fébus est décrit comme l'un des plus grands chasseurs de son temps, une passion prise avec le plus grand des sérieux, car préparant à la guerre. La famille Foix-Béarn est liée à toutes les familles méridionales[C 24] : Majorque, Narbonne, Armagnac ou encore Aragon. La conjonction de tous ces mécontents conduit à la réalisation d'un complot contre Fébus, dont les premières traces remontent à l'été 1378[B 33]. Portail des communes de France : nos coups de coeur sur les routes de France. Au XXe siècle, Raymond Ritter dévoile de nouveaux pans de la personnalité de Fébus grâce à ses travaux sur les forteresses médiévales, tandis que le chanoine Laborde donne de nouveaux éléments dans son Précis d'histoire du Béarn en 1943[A 90]. Malgré un net désavantage numérique, Fébus écrase les troupes d'Armagnac, il fait prisonnier une bonne partie de la noblesse méridionale, dont le comte d'Armagnac. Fébus soutient dans cette opération Henri de Trastamare, à qui il a confié son fils bâtard Bernard de Béarn[B 19]. Après la répudiation presque immédiate d'Agnès, Gaston est élevé à la cour d'Orthez[C 32]. La tournée débute en Béarn jusqu'en avril 1344[C 4], le jeune souverain y réalise 126 étapes[A 4]. Il accepte donc de déléguer, notamment auprès du sénéchal, sauf dans les domaines fiscal et militaire[C 17]. Car en ce monde il n'y avait personne de vivant qui soit si beau, « Le chien est fidèle à son maître et de bon amour et de vrai », « Il avait été vaillant prince en son temps, et subjugua ses voisins et il était bien aimé, honoré et prisé, craint et redouté, « Je, Gaston par la grâce de Dieu, surnommé Fébus, comte de Foys, seigneur de Béarn, « Dans la constellation du soleil les hommes sont beaux et légers et pour cette raison en peinture on lui fait des ailes et la face d'un enfant et est appelé Phébus c'est-à-dire beau ». Gaston III devient par ce mariage beau-frère du roi de Navarre mais également du roi de France[bi]. Cette alliance est particulièrement prestigieuse pour les Foix-Béarn, outre le prestige lié à la couronne de Navarre, Agnès est également proche parente du roi de France[bh]. Fébus profite une nouvelle fois des circonstances, avec la reprise des hostilités entre Français et Anglais, sur un nouveau terrain cette fois, en Castille. La mort du comte de Comminges, Pierre-Raymond II, le 15 octobre 1375 représente l'occasion cherchée. Dès que l'eau froide descendit sur ses doigts [...], son visage pâlit, le cœur lui tressaillit, ses pieds se dérobèrent sous lui, il tomba sur le siège, retourné, en disant : « Je suis mort. La vie de Fébus est marquée par de nombreux traités non respectés, si bien qu'il est difficile de savoir quelles sont ses réelles intentions. Pendant ses nombreuses absences, Aliénor joue un rôle essentiel dans l'éducation de Gaston III[A 60]. Cette trilogie romanesque est adaptée à la télévision en 1978 dans Gaston Fébus : le Lion des Pyrénées, le rôle de Fébus est interprété par Jean-Claude Drouot. Celle-ci reste à la cour de Navarre de Pampelune sans jamais revenir en Béarn ou revoir Fébus[C 29] ; elle meurt début 1396. Comme l'indique un texte de 1375, cette résidence présente tous les éléments qui incarne le plan fébusien : une courtine, une tour-porte, un pont-levis enjambant un fossé, et à l’intérieur de la construction, une grande salle, une cuisine et trois chambres superposées. L'abbé de Moissac écrit : « Il se passionnait pour la chasse et possédait mille chiens de chasse ». La question est particulièrement centrale en Béarn, soucieux de défendre son indépendance. Chaucer décrit « Phœbus ». Gaston est incarcéré au château de Moncade à Orthez, tandis qu'Odon de Mendousse et le baron d'Andoins partent en exil auprès de Charles II. Les registres de son notaire prouvent également sa disponibilité totale à son métier de prince, exerçant une pression administrative permanente. Le musicien médiéval Trebor écrit par exemple : « Si Jules César, Roland et le roi Arthur furent pour leurs conquêtes renommés au monde, et Yvain, Lancelot, Tristan et Darius eurent pour leur adresse louange, estime et faconde, aujourd'hui luit et en armés tous ceuronde celui qui pour renom et noble destin « Febus avant » en son enseigne porte[C 69]. Le soleil signifie esprit et âme ». Fébus a tout à craindre de cette venue, l'accord de paix avec Armagnac étant automatiquement rompue depuis le drame d'Orthez[B 36]. Surtout actif dans le nord de la France[C 59], Froissard profite d'une période de paix en Picardie et Flandre pour rendre visite à Fébus. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Au XXe siècle, le roman de Myriam et Gaston de Béarn, La Vie fabuleuse de Gaston Phœbus (1959), connaît un grand succès[A 97]. Ce sceau est marqué par sa grande sobriété, reprenant uniquement les armes de Foix-Béarn. Bertrand, baron de L'Isle-Jourdain, joue le rôle de tuteur auprès de Gaston II, il est aussi l'oncle d'Aliénor de Comminges. La grand salle, ou tinel[D 6], est l'occasion de repas spectacles, soirées littéraires et autres fêtes diverses[A 56]. Fébus accorde à la ville de Foix le monopole de la fabrication des objets de fer du comté, avec à la clé une taxe qu'il touche. Fébus n'a qu'un seul enfant légitime, les Navarre jouent un rôle majeur dans la réalisation du complot qui aboutit à la mort de cet unique héritier. Sa suite est composée de 200 chevaliers et 200 hommes d'armes. Le trésor d'Orthez est inventorié[au] et son contenu réparti (une partie va aux fils illégitimes de Fébus). Celui-ci est particulièrement favorable au camp français puisqu'il permettrait, contre un sac d'or et la cession pour une durée limitée de la Bigorre, d'incorporer au royaume le plus important patrimoine féodal du Midi[B 43]. Le contrat de mariage est signé le 5 mai 1349, avec la promesse d'une dot de 20 000 livres de la part de la reine de Navarre, un acompte de 1 000 livres étant uniquement versé. La chasse est omniprésente dans l'univers quotidien du comte, le château de Moncade est entouré d'un parc aux cerfs et aux daims, tandis que la grande salle est décorée de peintures animales, et sans doute de trophées de chasse[C 47]. La tragédie bouleverse Fébus qui dit : « Jamais je n'aurai de joie aussi parfaite qu'avant »[A 36]. Equipés de quatre larges fenêtres à coussièges et d'une cheminée par niveau, ils résultent probablement de travaux commandités par Fébus en 1374, concomitants à ceux de la tour de Montaner. Son visage était très beau, coloré et rieur. Il mène alors une terrible chevauchée à travers l'Armagnac et le pays toulousain. Cas unique pour son époque, Gaston III de Foix-Béarn choisit son surnom et remplace progressivement son nom de naissance par cette création. Après plusieurs enfants morts en bas âge, Aliénor approche la quarantaine lorsqu'elle accouche de Gaston III[be]. L'accord passé porte tout d'abord sur le prêt de 12 000 florins de la part de Fébus envers Jean de Gand, en échange du château de Lourdes en gage d'hypothèque[A 29]. Ce périple a alors pour but de mettre fin aux multiples abus ayant eu cours dans ces pays durant les gouvernements successifs des ducs d'Anjou et de Berry[A 43]. Une trêve survient dans le conflit à cause des ravages causés par la peste noire, ce qui donne l'occasion à Gaston III d'entrer dans la parenté des têtes couronnées par un mariage[A 8] : le 4 août 1349, il épouse Agnès de Navarre à l'église du Temple de Paris[B 6]. Que la main de l'homme téméraire, ô mère, blessée par tes cornes, se détourne à bon endroit d'y entrer[bx] ». La justice est notamment reprise en main par Gaston III, alors que les pouvoirs du seigneur en la matière étaient auparavant limités. Néanmoins, ce surnom fait surtout référence au mythe solaire associé à Phoibos[A 71]. Trop jeune pour gouverner, une régence composée de quatre oncles se met en place[ae] ; l'un d'eux est nommé à la lieutenance-générale du Languedoc. Les croisés mènent plusieurs assauts dans la tradition de l'ordre, avant d'être faits chevaliers dans le château de Marienbourg[B 11]. C'est à cette occasion que Jean Froissart peut recueillir son témoignage. La longue visite de Froissart à Orthez, entre 1388 et 1389, permet de décrire la vie de cour sous Fébus. En octobre 1352, les capitouls de Toulouse demandent à Gaston III de protéger le pays toulousain contre les troupes anglaises postées aux portes de Lafrançaise[C 8]. Le maintien de la souveraineté et de la neutralité du Béarn représente la principale priorité des États, estimant qu'ils « n'avaient rien à faire avec le roi de France », contrairement au pays de Foix[A 53]. Alexandre Dumas (présentation et commentaires de Pierre Tucoo-Chala), État monastique des chevaliers teutoniques, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Gaston_III_de_Foix-Béarn&oldid=178802905, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Article partiellement issu du Dictionnaire universel d'histoire et de géographie Bouillet, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, Page pointant vers des bases relatives à la littérature, Page pointant vers des bases relatives à la recherche, Page pointant vers des bases relatives à la musique, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Littérature française ou francophone/Articles liés, Portail:Littérature française/Articles liés, Portail:Pyrénées-Atlantiques/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, Portail:Biographie/Articles liés/Entreprises, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Mathieu de Foix-Castelbon est désigné comme l'héritier légitime[av], à condition de remplir plusieurs préalables, dont notamment le maintien de la souveraineté du Béarn[A 52]. Fébus s'attire en effet un ennemi puissant, la Navarre, et renonce à la possibilité d'autres enfants héritiers. Ce dernier doit faire face à une révolte du petit peuple d'Orthez en octobre 1353[B 8], une occasion pour Gaston III d'affirmer son autorité à l'intérieur de ses domaines. Retrouvez toute l'actualité de votre secteur : Construction - Architecture - Immobilier La version du 24 janvier 2019 de cet article a été reconnue comme «, « à l'intérieur de la principauté d'Aquitaine, « Je tiens mon pays de Béarn de Dieu, de mon épée, de mon lignage et je n'ai que faire de me mettre en servitude, « Il (Fébus) se leva du siège et tendit ses mains pour les laver. Le 8 août 1391, les États du Béarn se réunissent pour la première fois à Orthez[A 51], cette assemblée réunit la Cour Majour[as] et la Cour des Communautés[at]. Durant cette même croisade prussienne, il choisit sa devise Toquey si gauses (« Touches-y si tu l’oses ») pour illustrer son ardeur aux armes. 75 talking about this. Quel besoin y a-t-il de décrire ses traits. Un autre homme fut-il en son temps plus célébré que le comte Fébus ? Fébus économise surtout sur sa vie privée quotidienne, il ne lésine par contre jamais lorsqu'il a besoin de richesses pour s'assurer puissance et gloire[C 44], en particulier dans le domaine militaire[C 46]. Au château de Mazères, Gaston III dirige le Foix-Béarn jusqu'au milieu du mois d'août 1382, tenant une position géographique devenue indispensable face à la nouvelle politique française[B 35]. En dehors de son assidu travail de prince, Fébus voue une passion pour la chasse et les chiens qui l'y accompagnent[C 47], il est considéré comme l'un des plus grands chasseurs de son temps[A 79]. Les vidéos et sources écrites sont consultables à l’Ina Thèque[6], sur accréditation. La mariage est prononcé le 19 avril 1379, en l'absence de Fébus et dans des conditions particulièrement modestes pour un prince héritier de son rang[C 34]. Il interroge les récits et légendes associées à Fébus[A 92], reconstitue le fil des archives[cn], décrypte les œuvres littéraires du comte[A 93] pour établir une biographie qui fait office de référence. Mathieu de Foix-Castelbon est le petit-fils d'un frère de. ». La dernière modification de cette page a été faite le 18 janvier 2021 à 00:30. Une partie de cette armée doit passer par les ponts d'Orthez et de Sauveterre-de-Béarn pour rejoindre le col de Roncevaux puis la Navarre[B 20]. Pendant que les gardes l'emmènent en cellule, il leur dérobe la clé des fers de Thierry et ils parviennent à s'évader du château. Il agit néanmoins avec beaucoup de prudence, écrivant au dauphin pour l'assurer de sa loyauté[B 13]. Le récit de sa mort est notamment fourni par Jean Froissart, qui recueille le témoignage d'Espan du Lion[ap] présent ce jour-là[B 47]. Plusieurs surnoms lui sont donnés par la suite, dont « Comte soleil »[bv], « Prince des Pyrénées »[9] ou encore « Lion des Pyrénées »[10]. Nombreux sont les manuscrits enluminés représentant ses traits et sa prestance, mais ils dépeignent un Fébus imaginé et fictif. Il reste uniquement présent dans les milieux aristocratiques grâce à son Livre de chasse[cm]. Dans un contexte tendu en Bretagne pour les Marmousets et d'ouverture de négociations de paix entre la France et l'Angleterre, la prudence est de mise pour ne pas déstabiliser toute la zone pyrénéenne[A 55]. Jean II est fait prisonnier et une trêve est signée entre Français et Anglais. Sans héritier légitime et après la tentative avortée d'Yvain, la succession de Fébus devient l'enjeu urgent du territoire Foix-Béarn. La signature d'un accord avec la famille d'Armagnac pour la question de la Bigorre ne termine en rien la rivalité entre les deux familles. La chevauchée du Prince Noir fait passer son armée à proximité du domaine de Foix. Avant que la nouvelle de la mort de Fébus ne s'ébruite et avec l'aide des conjurés de L'Hôpital-d'Orion, Yvain tente de mettre la main sur le trésor d'Orthez. En janvier 1369, Armagnac et Albret portent plainte contre le Prince Noir au Parlement de Paris, permettant à Charles V de reprendre les opérations militaires dans le Midi, avec le droit pour lui[A 27]. Cette phrase de Juvénal des Ursins peut résumer la complexité du personnage, adulé autant que haï : « Il avait été vaillant prince en son temps, et subjugua ses voisins et il était bien aimé, honoré et prisé, craint et redouté[A 70] ». Fébus aime la musique[ci] et sa cour représente l'un des creusets de la recherche musicale du XIVe siècle[C 66]. Les deux familles regroupent leurs alliés : les Albret avec Armagnac, le vicomte de Couserans ou encore le comte d'Astarac pour Fébus[A 17]. Il est suivi finalement en septembre 1362 par Gaston, né en Béarn, et dont le roi de Navarre devient le parrain. La vache mère protège ce jardin de ses cornes. Son identité héraldique est un héritage qu'il conserve, afin de s'inscrire dans une double grande lignée nobiliaire[D 15].