En 2006, deux professeurs de physique de l’University of Central Florida, C. J. Efthimiou et S. Gandhi, écrivent un article dans lequel ils montrent qu'il est mathématiquement impossible que les vampires existent, se basant sur une progression géométrique. Cette œuvre, tout comme Blood+, essaie de donner une raison et crédibilité scientifique au vampirisme. Ainsi, en bulgare : « вампир » (« vampir »), en croate : « upir » /« upirina », en tchèque et slovaque : « upír », en polonais : « wąpierz », dérivé de luczak, en ukrainien : « упир » (« upyr »), en russe : « упырь » (« upyr' ») et en biélorusse : « упыр » (« upyr »). Le Jiangshi (chinois simplifié : 僵尸 ; chinois traditionnel : 僵屍/殭屍 ; pinyin : jiāngshī ; littéralement : « corps raide ») est la figure du vampire chinois. Il y a bel et bien eu «de petits voleurs qui ont eu leur part», en profitant de l’absence de contrôle et de failles dans la législation. D'après Vasmer, qui fait autorité en matière d'étymologie des langues russe et slaves, le mot d'origine est le mot upir’, existant dans toutes les langues slaves (en bulgare : въпир, văpir ; en croate : upir ou upirina ; en tchèque et slovaque : upír ; en polonais : upiór, wąpierz, issu de la légende de Łuc Zak[réf. Enfin, une autre légende serbe concerne Sava Savanović supposé hanter un moulin à eau et sucer le sang des meuniers. Dans la tradition grecque, par exemple, le Vrykolakas (ou Tympanios) possède un reflet et une ombre. Dans Je suis une légende, Richard Matheson met en scène le dernier humain vivant dans un monde peuplé de vampires, tout en prétendant apporter une explication scientifique à l'existence de ces derniers. En Afrique de l'Ouest, les Ashantis racontent qu'il existerait une créature aux dents de métal logeant dans les arbres nommée Asanbosam[B 3]. Une autre créature proche du Chupacabra, le « Moca Vampire », habillée de plumes, a décimé des cheptels de bétail à Puerto Rico, en 1975, et s'est même attaquée à un homme[106]. La tuberculose est souvent prise pour être la maladie génératrice de vampirisme car, à l'instar de la forme pneumonique de la peste bubonique, elle associe divers symptômes (sons produits par l'affaissement des tissus des poumons et effusion de sang sur les lèvres) passant pour vampiriques[A 17]. Pour cette raison, les Slaves doivent laisser ouverte une fenêtre ou une porte après un décès afin de laisser l'âme libre de mouvements. Il est aussi nécessaire de protéger son habitation[A 23]. Le cinéma présente ensuite des œuvres plus ou moins noires ou parodiques sur le thème des vampires : Le Bal des vampires de Polanski en 1967 est une parodie qui tourne en ridicule tous les poncifs du mythe[188]. Or les vampires préfèrent garder leur victime vivante quelque temps plutôt que la tuer immédiatement. Pour Patrice Lajoye, il est erroné de rattacher les lamies aux vampires pour la simple raison qu'elles ne partagent pas leur caractéristique principale, le fait d'être un mort-vivant[89]. Les Africains de la région à l'ouest du Cap parlent de l’Impundulu, créature qui peut se changer en un oiseau de large envergure pouvant invoquer la foudre et le tonnerre. Les formes du décès sont le moyen d'identification le plus répandu. À Anglesey en 2002, un jeune marginal de 17 ans a poignardé une nonagénaire, lui a arraché le cœur et l'a déposé sur un plateau d'argent, avant de faire cuire le sang de sa victime et de le boire, persuadé que ces actes le rendraient immortel et le changeraient en vampire[136]. Le dieu phénicien Baal et la divinité aztèque Tezcatlipoca se voyaient offrir des jeunes filles et des enfants en sacrifice[68]. Le Mandurugo est une sorte d'Aswang qui prend la forme d'une jeune fille séduisante le jour et qui se transforme la nuit venue en une créature sans ombre, avec des ailes et une langue menaçante qui lui sert à sucer le sang des victimes durant leur sommeil. En France cet engouement pour le phénomène atteint quant à lui son apogée au XVIIIe siècle, siècle des Lumières et du rationalisme voyant le triomphe d'un esprit beaucoup plus cartésien, c'est dans ce contexte que les croyances sur les vampires vont s'accroitre. Ainsi, la mort d'un enfant non baptisé, un décès subit, ou celui d'un pécheur non contrit (comme un sorcier ou un meurtrier) sont autant de cas où l'âme refuse de se détacher du corps. Selon K. M. Schmidt en 1999, il y aurait eu, depuis les débuts du cinéma, plus de 650 films de vampires réalisés[A 52]. Ce nom étrange semble avoir survécu dans des pratiques païennes mais aussi dans des prénoms ou surnoms[9]. Jones pense ainsi que lorsque certaines pulsions sont réprimées, la régression s'exprime par du sadisme, notamment au stade anal[162].  | Dernières modifications. Dans le monde de Glorantha, les vampires sont des gens qui ont refusé la mort au point de chercher les secrets du dieu fou nommé Vivamort. Le premier film évoquant un vampire est Nosferatu le vampire de Friedrich Murnau, en 1922[185]. Avec le succès de la nouvelle de Polidori, notamment en Angleterre[A 45], le thème du vampirisme devient incontournable et de nombreux auteurs britanniques, allemands et français s'y essaient : Théophile Gautier, Hoffman et Tolstoï parmi d'autres. Le Bhūta ou Prét est ainsi l'âme d'un mort qui erre sur terre et qui attaque les vivants à la manière d'une goule[B 6]. L’un d’eux, Nicholas Slatten, avait été condamné à la prison à vie, et les trois autres à des peines de douze et quinze ans, pour leur rôle dans le massacre de dix-sept Irakiens, dont deux enfants de 8 et 11 ans, sur la place Nisour de Bagdad, le 16 septembre 2007. Parmi eux, 37 000 exercent à titre libéral et moins de 5 000 sont salariés. Il faut savoir que le nosferatu ne meurt pas, comme l'abeille, une fois qu'il a fait une victime. t. XXXIV, p. 123), • Ils se seraient associés dans votre capitale avec des aventuriers agioteurs, avec ces vampires dont tout l'art est de pressurer vos peuples (MIRAB. »)[183]. Le thème du vampire a inspiré les poètes et écrivains depuis 1748, année à laquelle Heinrich Augustin von Ossenfelder écrit un poème intitulé Der Vampyr[E 19],[147],[148]. Le miroir, dans lequel le vampire ne peut se refléter si on en croit le romancier Bram Stoker[47], est parfois un moyen de le repousser[48], mais ce rituel n'est pas universel. Origines historiques du vampire et cas médicaux. Après que Vienne eut obtenu le contrôle du Nord de la Serbie et de l'Oltenie, par le traité de Passarowitz, en 1718, des rapports officiels évoquent des pratiques locales d'exhumation des corps et de meurtres de supposés vampires[D 1]. L'imaginaire collectif moderne ne représente plus le vampire seul. Avec le cinéma, le vampire moderne est devenu une figure incontournable, aussi bien dans le domaine de la littérature que de celui des jeux vidéo, des jeux de rôle, de l'animation ou encore de la bande dessinée. La tradition populaire réclamait parfois les quatre à la fois[18], puis l'enterrement à l'angle d'un carrefour (avec plusieurs variantes). Le terme désigne dès le XVIe siècle des créatures proches des vampires, d'autant plus qu'il signifie en langue slavonne (sa langue d'emprunt) « loup-garou ». Bien qu'on considère que le vampire est plus actif la nuit, il est rarement considéré comme vulnérable à la lumière du jour, contrairement à la tradition cinématographique[47] où il ne supporte pas la lumière du soleil (mais n'est pas tué par elle)[29]. Le mythe a à voir avec les désirs infantiles pour le psychanalyste, en particulier des désirs incestueux vis-à-vis du mort[158]. Le Loogaroo est un vampire dont les traits sont l'amalgame de plusieurs figures proches originaires de diverses parties du monde. En Crète, selon Pausanias le Périégète, on enfonçait dans la tête de certains morts un clou. 16 Bde. Il s'agit de reconnaître des phénomènes bizarres dans un premier temps, en général des décès en cascade suspects. » On finira par confondre en un seul mythe, avec Pierre Larousse, stryges et vampires[25]. D'autres éléments ont pu alimenter les légendes tels des enterrements accidentels ou les cadavres bien préservés dans des terres riches en arsenic, qui favorise leur conservation. D'autres rituels utilisent de l'eau bouillante répandue sur la tombe ou l'incinération du corps. Une branche de rosier sauvage, d'aubépine ou de verveine passent également pour être des protections contre les vampires en Europe[44], tandis que des branches d'aloe vera dans le dos ou près de la porte sont utilisées en Amérique du Sud[45]. Les rois et les ducs ont ordonné des traques pour identifier et tuer les supposés vampires[D 16]. Au contraire, il n'en devient que plus fort ; et, plus fort, il n'en est que plus dangereux (...) Il se sert de la nécromancie, art qui, comme l'indique l'étymologie du mot, consiste à invoquer les morts pour deviner l'avenir, et tous les morts dont il peut approcher sont à ses ordres (...) Il peut, avec pourtant certaines réserves, apparaître où et quand il veut et sous l'une ou l'autre forme de son choix ; il a même le pouvoir, dans une certaine mesure, de se rendre maître des éléments : la tempête, le brouillard, le tonnerre, et de se faire obéir de créatures inférieures, telles que le rat, le hibou, la chauve-souris, la phalène, le renard et le loup ; il peut se faire grand et se rapetisser et, à certains moments, il disparaît exactement comme s'il n'existait plus[40]. Polidori y met en scène le personnage de Lord Ruthven. Le mythe du vampire réapparaît, aux XIXe et XXe siècles, à travers le roman, la bande dessinée, le cinéma, les jeux-vidéos et les jeux de rôles sous la forme de personnages charismatiques et doués de séduction[D 4], mais aussi dans les croyances populaires. Les folklores évoquent surtout l'utilisation d'objets particuliers : il existe en effet plusieurs objets apotropaïques censés repousser les vampires, notamment les fleurs d'ail (et non les gousses comme l'a popularisé le cinéma)[D 14], dont l'odeur les indisposerait[29]. Les plus extrêmes mélangent diverses formes de vampirisme : la traditionnelle (sanguine vampirism), la psychique et la symbolique hindouiste, à travers le concept d'énergie de prana[121]. Mais, dans les scénarios de cette série, ils représentent essentiellement une métaphore des peurs et des angoisses que les adolescents doivent affronter pour devenir adultes, et que les jeunes adultes doivent surmonter pour mener leur vie[194]. Actes 11:27 En ce temps-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche. Vampire Host et Vampire gigolo forment une série japonaise de 2004 inspirée de l'univers du manga Blood Hound créé par Kaori Yuki. Il existe ainsi un grand nombre de rituels destinés à les identifier : en Valachie, une méthode pour mettre au jour une tombe de vampire consiste à conduire un jeune enfant vierge monté sur un étalon lui aussi vierge, très souvent de couleur noire, excepté en Albanie où il est blanc[D 5]. Selon Claude Lecouteux, le mythe actuel du vampire est le résultat de « la stratification plus ou moins homogène » d'un grand nombre d'êtres et créatures surnaturels issus des divers folklores européens, en particulier slave. Ces caractéristiques sont attribuées à la consommation régulière de sang. • Quoi ! En effet, en Grèce antique, les « ombres » et spectres du royaume d'Hadès sont friands du sang des victimes, pratique qu'évoque l'aède Homère dans son Odyssée[86]. L'adaptation en allemand du Dracula de Stoker, Nosferatu oder eine Symphonie des Grauens, connaît un succès populaire certain en 1924, si bien qu'elle est jouée au Petit Théâtre de l'Adelphi à Paris en 1927, puis à Broadway, avec dans le rôle du comte vampire l'acteur anglais Raymond Huntley[152]. Emile Erckmann et Alexandre Chatrian ont écrit à quatre mains un grand nombre de récits qui figurèrent dans les manuels scolaires. Plusieurs théories modernes font des phénomènes d'hystérie collective, d'enterrements prématurés ou de l'ignorance du processus de décomposition des cadavres, des causes pouvant expliquer la croyance dans le vampirisme, ainsi que les exécutions de vampires supposés[55]. En 1996, une jeune femme qui enquête sur des disparitions de sang dans les hôpitaux de New York a évoqué un « réseau Dracula » avant de disparaître[123]. Lamia, une goule nécrophage, reine des succubes dévorant les fœtus et effrayant les enfants la nuit[88], est parfois présentée comme l'équivalent du vampire romain. D'autres éléments indissociables sont le cercueil dans lequel il se réfugie au lever du jour afin de trouver repos et protection[30],[Note 1], et le cimetière qui forme son lieu de prédilection et son territoire[31]. Dès 1679, Philippe Rohr consacre une dissertation aux morts qui mâchent leurs linceuls dans leurs tombes, sujet repris par la suite par Otto en 1732, puis par Michael Ranft en 1734[E 15]. Avec l'interprétation de Lugosi, le cinéma passe d'une créature hideuse à celui d'un vampire mondain et distingué. Un cas renommé de vampirisme concerne la créature légendaire appelée chupacabra (« suceur de chèvres » en espagnol) de Puerto Rico et Mexico, réputée se nourrir du sang des animaux domestiqués et qui a déclenché une hystérie collective souvent corrélée aux problèmes économiques, particulièrement dans le milieu des années 1990[128]. Selon Paul Barber, dans Vampires, Burial and Death, la croyance dans les vampires est née dans les cultures pré-industrielles afin de donner sens à des phénomènes étranges mais scientifiquement explicables liés au processus de décomposition des cadavres[D 18]. Dans le roman Dracula, le comte prend la forme du loup plusieurs fois, commande ces animaux et en libère un du zoo de Regent's Park. Certaines sociétés secrètes continuent à faire perdurer la croyance aux vampires, dans la continuité des enseignements d'Aleister Crowley[118] ou d'Anton LaVey notamment. Selon la psychiatrie moderne, ces types de déviants sont des pervers narcissiques, figure que symbolise au mieux le mythe du vampire. Le fait que Polidori ait d'abord sous-titré son texte : A Tale by the right honorable lord Byron a ajouté à la confusion[174],[175]. Au contraire, avec Stephenie Meyer, le vampire est présenté comme chaste et pudibond, ce qui, d'après Alain Pozzuoli, « vide le mythe vampirique de sa substance »[157]. On peut citer également la xeroderma pigmentosum. Les tombes devaient être protégées contre les voleurs, profanateurs et ennemis, qu'ils soient naturels ou surnaturels. Ils peuvent apparaître sous des formes variées et provoquer toutes sortes de phénomènes, comme aspirer le sang et l'énergie vitale des hommes[76]. Au XXe siècle, les romans qui campent un personnage vampire ou qui narrent la rencontre d'humains avec des vampires sont nombreux. De manière générale, la mise à mort du vampire est entièrement ritualisée : « tuer le vampire est une action juridique, parfois précédée d'un procès où le mort est accusé de troubles et de meurtres »[A 26]. Un certain nombre d'animaux sont en relation avec les vampires, notamment les chauves-souris vampires (Desmodontinae) qui, dès leur découverte au XVIe siècle en Amérique du Sud par Buffon, ont appartenu au folklore vampirique[42]. Anne Rice contribue à donner une seconde jeunesse au mythe des buveurs de sang avec ses Chroniques des vampires qui débutent en 1976, et en particulier avec l'opus Entretien avec un vampire, adapté ensuite au cinéma sous le même titre. Le personnage de Dracula, « vampire aristocrate »[176], n'est jamais présenté directement, mais plutôt suggéré à la manière d'un hors-champ cinématographique, d'où l'angoisse qui s'empare du lecteur[180]. Ouvrage du fondateur du Musée des vampires, consacré au mythe de la. Les œuvres de fiction rapportent d'autres moyens. L'Europe occidentale connaît également des cas de vampirisme, mais de façon plus sporadique qu'en Moldavie ou en Bulgarie. La maladie peut aussi provoquer des atteintes cérébrales qui perturbent les cycles du sommeil et entraînent une hypersexualité. On peut citer le film suédois Morse, réalisé par Tomas Alfredson en 2008, et son remake américain de 2010, Laisse-moi entrer de Matt Reeves. ], humain (selon une détermination fonctionnelle, physique ou psychologique) : personne[Classe...], utiliser une situation et en faire profit[Classe], qui a un rapport avec un animal ou un être vivant[Classe...], manœuvre commerciale ou financière frauduleuse[Thème], gonze, homme, individu, mortel, personne, personne physique, qqn, quelqu'un, quelqu'une - acquérir, avoir, fournir, nantir, procurer[Hyper. Dès 1730, Jean Christophe Harenberg soutient que les vampires sont nés de l'imagination des malades, montrant que les signes du choléra mais aussi de la rage ou de la peste sont proches de ceux attribués aux vampires, comme le visage rubicond[A 15]. Une autre explication est celle de la profanation des tombes[B 7]. Dans les années 2000, trois séries mettant en scène des vampires connaissent le succès. Revenant qui dévore son linceul, p. 78-82. Il attaque les vivants pour leur voler leur énergie vitale, le qi. L'héroïne, Rio Kanou, est une étudiante qui, à la suite de la disparition de plusieurs personnes dont sa meilleure amie, enquête dans un club de vampires avant de sympathiser avec ceux-ci. nécessaire]. Ceux qui ne sont pas nés vampires, les ex-humains, condamnés à devenir des bêtes assoiffées de sang au contraire des nés-vampires, sont exclus et chassés par les vampires et les humains. Plus tard, au XVIIIe siècle, Jean-Christophe Herenberg, dans Pensées philosophiques et chrétiennes sur les vampires, cite précisément deux cas en 1337 et 1347 dans lesquels les présumés coupables de vampirisme furent empalés et brûlés. Mais c'est surtout le mouvement littéraire de la Gothic novel, initié par Horace Walpole avec Le Château d'Otrante (1764), que l'intérêt pour le vampire envahit la littérature[A 44]. La saga de Blade d'abord, en trois opus (Blade de Stephen Norrington adapté du comics de Marvel, sorti en 1998 ; Blade II de Guillermo Del Toro en 2002 et Blade: Trinity de David S. Goyer en 2004) met en scène un chasseur de vampires à moitié vampire. souhaitée]. Ainsi, dans le rapport du cas Peter Plogojowitz, l'officier mandaté parle de divers signes semblables[D 21]. D'autres figures vampiriques féminines existent : le Kuntilanak ou Matianak en Indonésie[B 9] et le Pontianak ou Langsuir en Malaysie[B 10]. En 1797, soit un siècle avant Bram Stoker, l'Allemand Goethe, dans La Fiancée de Corinthe, aborde dans ce long poème narratif, sous forme de métaphore, l'état d'une jeune femme, évoluant entre la vie et la mort et se nourrissant de sang[A 32]. Au XVIe siècle, la comtesse Élisabeth Báthory (ou Erzsébet) a grandement inspiré les légendes de vampires. Juan Gómez-Alonso, neurologue au Xeral Hospital de Vigo en Espagne, a montré que l'hypersensibilité à l'ail et à la lumière sont des symptômes rabiques. Les sœurs Halliwell de la série Charmed ont également à faire face aux vampires dans plusieurs épisodes. Dès 1741, en Angleterre, le mot « vampire » prend le sens de « tyran qui suce la vie de son peuple », puis Voltaire affirme que « les vrais vampires sont les moines qui mangent aux dépens des rois et des peuples »[A 43]. Dans le premier film s'inspirant du roman, Nosferatu le vampire, Murnau n'indique qu'un seul moyen permettant d'éliminer le vampire : une femme au cœur pur doit faire oublier le lever du jour au comte. Revenant qui tue 9 personnes à la suite, généralement de la même famille, p. 72-74. Le phénomène du vampirisme prend, dans la première moitié du XVIIIe siècle, une ampleur considérable, avec deux cas parmi les plus célèbres : ceux de Peter Plogojowitz et d'Arnold Paole, en Serbie. Le folklore vampirique est souvent associé à des épidémies étranges ou inexpliquées, notamment au sein des petites communautés[68]. Il ne fait aucun doute que c'est Polidori l'auteur mais ce dernier s'est inspiré d'une idée de Byron. Le vampire est actif la nuit et mord le plus souvent ses victimes durant leur sommeil, Enquête sur l'image du vampire en Roumanie. Dans La Famille du vourdalak de Tolstoï, il est dit que le « vampirisme est contagieux » et que des décès multiples en sont le signe. Des légendes prétendent qu'elle les tuait dans le but de se baigner dans le sang de ses victimes afin de rester éternellement jeune[81]. Les Grecs craignaient l’errance de leur âme sur Terre s’ils n’étaient pas enterrés par leur famille ou leurs amis, car le repos définitif était permis par l’incinération seule, ce qui explique en partie le conflit concernant la sépulture refusée par Créon au cadavre de son neveu Polynice narré dans l’Antigone de Sophocle. Le mot « vampire » (orthographié « vanpir ») apparaît ainsi pour la première fois en 1725, lorsqu'un rapport présente l'exhumation du récemment mort Peter Plogojowitz, un paysan serbe, cas qualifié par la suite de « vampire historique[E 12] ». Chuck n’aime pas le sang et préfère le soleil à l’obscurité. Did vampires suffer from the disease porphyria—or not? Dans les années 2000, trois séries mettant en scène des vampires connaissent le succès. Il aurait été attaqué par un vampire et est mort en faisant les foins. Jouer, Dictionnaire de la langue françaisePrincipales Références. De nombreux documents parlent de familles évoquant des morts transformés en vampires. La question du gouvernement dans les Lettres persanes. Plusieurs femmes de la mythologie grecque partagent des caractéristiques vampiriques, telles Circé qui prépare des philtres à base de sang humain, et Médée un philtre rajeunissant à partir du même ingrédient[82]. La peur du revenant est la peur des vivants de voir certains contenus inconscients refoulés revenir à la conscience, ce qui explique selon Jones pourquoi le vampire revient souvent hanter des proches parents[134]. En 1991, Les Inconnus ont créé avec Rap-Tout un clip parodique présentant les impôts français comme du vampirisme, et les hommes politiques français comme des vampires. Le mot attribué pour désigner les vampires varie d'une langue à l'autre, de même que les attributs et caractéristiques attachés à la créature. Le manga Vampire Princess Miyu de Narumi Kakinouchi intègre le mythe japonais du vampire. Ces rapports écrits, qui s'étalent de 1725 à 1732, connaissent un grand écho dans la presse d'alors[D 1]. La saga de Blade d'abord, en trois opus (Blade de Stephen Norrington adapté du comics, sorti en 1998 ; Blade II de Guillermo Del Toro en 2002 et Blade: Trinity de David S. Goyer en 2004) met en scène un chasseur de vampires lui-même vampire. La série True Blood, inspirée des romans La Communauté du Sud de Charlaine Harris décrit une coexistence fictive de vampires et d'humains au cœur d'une petite ville de Louisiane. Vasmer réfute l'origine tatare comme l'origine à partir du vieil indien[7]. Enfin la rage pousse le malade à mordre ses congénères[120] et à avoir un filet de sang à la bouche[121]. Dans ce domaine, les traditions folkloriques se mêlent aux interprétations romanesques... Dans les folklores européens, la protection passe par des précautions lors du décès et de l'inhumation, la plus courante étant la décapitation[A 22]. La légende du vampire puise ses origines dans des traditions mythologiques anciennes et diverses, et se retrouve dans toutes sortes de cultures à travers le monde. En Pologne, le Latawiec suce le sang des femmes qu'il séduit alors qu'en Roumanie ce même esprit-amant, le Zburator, agresse les personnes dans leurs lits[A 28]. Cette créature mort-vivante est universellement connue pour se nourrir du sang des vivants dès la nuit tombée, afin d'en tirer la force vitale qui lui permet de rester[17] immortelle, ou plutôt non-soumise à la vieillesse[18]. Le personnage charismatique et sophistiqué du vampire des fictions modernes est apparu avec la publication en 1819 du livre The Vampyre de John Polidori, dont le héros mort-vivant fut inspiré par Lord Byron, Polidori étant son médecin personnel. Les vampires ne pourraient pas marcher sur un sol consacré comme celui des églises ou des temples, ni même traverser l'eau courante[34]. Après celui de Stoker, le plus célèbre demeure La Famille du vourdalak d'Alexis Konstantinovitch Tolstoï, qui retrace la transformation d'une famille russe en vampires suite à la mort et la contamination du père, Gorcha[A 51]. Ces créatures pourraient également lire dans les pensées[29]. Le symbolisme sexuel et le personnage de la femme fatale densifient le mythe originel[E 20]. Les nombreuses reprises littéraires et cinématographiques ont fini par faire de Dracula un personnage de la culture populaire mondiale. Il existe ainsi plus de quinze clans (à la fois familles et factions politiques) et de multiples sectes dans La Mascarade et cinq ligues dans Requiem (une ligue se caractérise par une orientation politique ou spirituelle qui détermine le domaine d'activité privilégié du personnage)[réf. Son origine proviendrait du mouvement de sorcellerie moderne Wicca et il a été réutilisé par l'écrivain Anne Rice. Ainsi, en Inde l'histoire des vetalas, sortes de goules résidant dans des corps, a été compilée dans le texte sacré du Baital Pachisi alors que le Kathasaritsagara raconte comment le roi Vikramâditya en a chassé et capturé une[80],[81]. c'est dans notre dix-huitième siècle.... que le révérend père dom Augustin Calmet.... abbé de Sénone, abbaye de cent mille livres de rente, a imprimé et réimprimé l'histoire des vampires avec l'approbation de la Sorbonne, signée Marcilli ! Michael Ranft écrit un ouvrage, le De masticatione mortuorum in tumulis (1728) dans lequel il examine la croyance dans les vampires. Fixer la signification de chaque méta-donnée (multilingue). Selon les mythes, légendes ou auteurs, le vampire dispose de forces ou de faiblesses différentes. Les légendes concernant des « vampires » femelles (dont certaines parties du corps peuvent se détacher) existent également aux Philippines, en Malaisie et en Indonésie.