Celui-ci confirme Ghannouchi comme Premier ministre et lui demande de former un gouvernement d'union nationale dont beaucoup de membres font partie du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) au pouvoir[159]. La langue arabe est une des langues sémitiques qui a connu un grand développement dans le temps. Poussés par la crainte d'avoir encore à affronter Carthage, ils décident, selon le fameux mot de Caton l'Ancien (Delenda Carthago, « Il faut détruire Carthage »), que la destruction totale de la cité ennemie est le seul moyen d'assurer la sécurité de la République romaine. Synda Tajine et Monia Ben Hamadi, « Tunisie - Manifestations du 9 avril : Le régime policier marque un retour fracassant ! Au début du XVIe siècle, l'Afrique du Nord que les Ottomans appellent Maghreb est en pleine décadence et traverse une crise politique profonde[102]. Réprimée dans le sang, elle achève de ruiner le pays et entraine la suspension de la Constitution. Le 3 mars, le président par intérim annonce l'élection d'une Assemblée constituante qui doit rédiger une nouvelle Constitution. Cette construction, découverte vers les années 1950 et vieille de près de 40 000 ans, constitue le plus ancien édifice religieux connu de l'humanité[10],[12]. Le 7 novembre 1987, Ben Ali dépose le président pour sénilité, action accueillie favorablement par une large fraction du monde politique[149]. Gilbert Charles-Picard et Colette Picard. L'arabe doit son expansion à la propagation de l'islam, à la diffusion du Coran et à la puissance militaire des Arabes à partir du VII e siècle. L'essor économique de l'Ifriqiya est le plus significatif du Maghreb grâce aux importations d'or de Nigritie[82]. La première expédition est lancée en 647[61]. Or, il semble extrêmement réducteur de réduire la culture tunisienne à l’arabité. La Tunisie est le premier État du monde arabe influencé par le nationalisme moderne[128], avec le mouvement réformiste et intellectuel des Jeunes Tunisiens fondé en 1907[129] par Béchir Sfar, Ali Bach Hamba et Abdeljelil Zaouche. Cette pratique était une manière pour les dieux de se prononcer pour l'innocence d'Hermès[10]. Seule une influence de plus s’est ajoutée à cette mosaïque : la culture française, par l’instauration du protectorat. En 1986, le pays passe également par une grave crise financière : Bourguiba désigne alors le 8 juillet le technocrate Rachid Sfar comme Premier ministre et le charge de mettre en œuvre un plan d'ajustement structurel de l'économie recommandé par le Fonds monétaire international et destiné à rétablir les équilibres financiers du pays[149]. Elle fait partie de la branche sémitique avec l'hébreu et l'amharique en Éthiopie. Les Almohades confient la Tunisie à Abû Muhammad `Abd al-Wâhid ben Abî Hafs mais son fils Abû Zakariyâ Yahyâ se sépare d'eux en 1228 et fonde la nouvelle dynastie berbère[41] des Hafsides[99]. Aux côtés du berbère, langue de la population autochtone, sont « venus se greffer au cours des âges le phénicien, le latin et l’arabe. Or, les Vandales exigent de la population une totale allégeance à leur pouvoir et à leur foi[55]. « Tunisie : un troisième Français est mort après l'attaque du Bardo ». Les Arabes ont su imposer leur langue en Tunisie, ainsi que leur religion. Arudj reçoit en effet du souverain hafside aux abois l'autorisation d'utiliser le port de La Goulette puis l'île de Djerba comme base[107]. Si les XVIe et XVIIe siècles restent encore peu abordés, ce sont les XVIIIe et XIXe siècles qui sont les plus traités en raison de l'abondance des sources de documentation disponibles, sur les thématiques sociales et économiques en particulier[8]. « Tunisie : le Premier ministre annonce sa démission ». Quelques monuments affichent leur filiation ottomane : minarets polygonaux et cylindriques ou mosquées sous une grande coupole centrale comme celle de Sidi Mahrez à Tunis[107]. Le « quartier Hannibal » de Byrsa (Carthage). Sous la dynastie des Omeyyades (661-750 ap JC), avec Damas comme centre du pouvoir califale, l'arabe a conservé sa tradition d'excellence comme langue de poésie, enrichissant sa littérature avec des traductions de textes persans ou en provenance d'autres langues, et a acquis une nouvelle terminologie dans divers champs d'études comme la linguistique, la philosophie et la théologie. Mais ce que je vous propose ici, ce n’est pas d’affirmer de manière pathétique notre fierté pour un passé auquel nous n’avons pas participé. Les Tunisiens, par on ne sait quel enchantement, semblent vouloir revenir sur leur passé arabe et se définir comme Arabes. d’eux en 1228 et fonde la nouvelle dynastie berbère des Hafsides. La fin des guerres puniques marque l'établissement de la province romaine d'Afrique dont Utique devient la première capitale, même si le site de Carthage s'impose à nouveau par ses avantages et redevient capitale en 14[35],[41]. La Tunisie devient un foyer culturel important avec le rayonnement de Kairouan, dotée d'une maison de la sagesse ouverte aux savants, et de sa Grande Mosquée, un centre intellectuel de haute renommée[80]. À la suite des différentes contestations, Ghannouchi est remplacé le 27 février remplacé par Béji Caïd Essebsi[160]. Le 12 novembre, la Tunisie fait son entrée à l'Organisation des Nations unies[25]. Le quartet du dialogue national, association de quatre organisations s'étant donné pour but d'organiser des négociations entre les partis politiques tunisiens pour assurer la transition vers un régime démocratique permanent, obtient le prix Nobel de la paix 2015[173]. D'un point de vue militaire, les Aghlabides érigent des fortifications, en particulier les murailles de Sfax, et les ribats de Sousse et de Monastir[78]. de]. La lutte entre Rome et Carthage prend de l'ampleur avec l'essor des deux cités : ce sont les trois guerres puniques, qui faillirent voir la prise de Rome mais se conclurent par la destruction de Carthage, en 146 av. Envoyé en 693 avec une puissante armée arabe, le général ghassanide Hassan Ibn Numan réussit à vaincre l'exarque et à prendre Carthage[73] en 695. Partie intégrante de la République puis de l'empire avec la Numidie[35], la Tunisie devient pendant six siècles le siège d'une civilisation romano-africaine d'une exceptionnelle richesse, fidèle à sa vocation de « carrefour du monde antique ». La majorité parlementaire de Boris Johnson est suffisante pour surmonter l'opposition interne. Morgan définit le Capsien comme étant une culture allant du Paléolithique supérieur au Néolithique, couvrant ainsi une période qui s'étend du VIIIe au Ve millénaires av. Vous avez la possibilité d’accéder à la liste des établissements qui offrent un enseignement de la langue arabe dans le secondaire : soit en cliquant sur le nom de l’académie recherchée directement sur la carte, soit en choisissant l’académie de votre choix dans la liste proposé. « Tunisie : le gouvernement de Habib Jemli rejeté par le Parlement ». L'envoi depuis l'Égypte de tribus arabes nomades sur l'Ifriqiya marque la réplique des Fatimides à cette trahison[87]. Des émeutes contre la collectivisation des terres dans le Sahel tunisien le 26 janvier 1969 poussent au limogeage de Ben Salah le 8 septembre avec la fin de l'expérience socialiste[147]. Cette position originale conduit le 2 mars 1934[125], lors du congrès de Ksar Hellal[130], à la scission du parti en deux branches, l'une islamisante qui conserve le nom Destour, et l'autre moderniste et laïque, le Néo-Destour[116], une formation politique moderne, structurée sur les modèles des partis socialistes et communistes européens, et déterminée à conquérir le pouvoir pour transformer la société[132]. L'archéologie rend compte également de destructions importantes à l'époque du royaume vandale[57], comme le montrent le théâtre et l'odéon de Carthage. Noura Borsali, « Tricentenaire de la dynastie husseinite (15 juillet 1705 - 25 juillet 1957) : les beys de Tunis à l'épreuve du temps et de l'Histoire ». Quoique toujours officiellement province de l'Empire ottoman, la Tunisie acquiert une grande autonomie au XIXe siècle[77], notamment avec Ahmed Ier Bey, régnant de 1837 à 1855, qui enclenche un processus de modernisation[112]. 7 Tarikh Tunis (Histoire de la Tunisie) de Hasan Husni Abdelwahab, réédité à plusieurs reprises depuis 1918 a servi de manuel d’histoire tunisienne en arabe. Cette répression conduit à la clandestinité du Néo-Destour, qui incite les nouveaux dirigeants à ne pas exclure l'éventualité d'une lutte plus active[135],[134]. La conquête ottomane a permis à la Tunisie une certaine émancipation. et de la langue dans laquelle il est apparu. Ils s’y sont installés, y ont vécu, apportant avec eux leur culture et leur langue. Dans le domaine économique, les Vandales appliquent à l'Église la politique de confiscation dont doivent pâtir les grands propriétaires[55]. À son retour à Tunis, le 8 avril 1943, Bourguiba s'assure que son message soit transmis à toute la population et à ses militants. La Première guerre punique, qui couvre les années 264 à 241 av. À la fin du VIe siècle, la région est placée sous l'autorité d'un exarque cumulant les pouvoirs civil et militaire, et disposant d'une large autonomie vis-à-vis de l'empereur. ». En 1319, sous le règne d'Abu Yahya Abu Bakr al-Mutawakkil (1318-1346), les Hafsides élargissent leur territoire vers l'ouest jusqu'à Constantine et Bougie, et vers l'est jusqu'à la Tripolitaine[102]. Elle est ensuite passée sous domination vandale, puis byzantine pour être enfin conquise par les Arabes. A l’occasion de la Journée mondiale de la langue Arabe, le 18 décembre, des événements culturels sur la calligraphie arabe auront lieu dans certains musées tunisiens. En avril 1881, les troupes françaises y pénètrent sans résistance majeure et parviennent jusqu'aux abords de Tunis[112] en trois semaines[119]. La plupart des Vandales sont déportés vers l'Orient en tant que prisonniers (qui seront établis en Anatolie), tandis que d'autres sont enrôlés de gré ou de force dans l'armée comme soldats auxiliaires, aux côtés des Hérules et des Slaves. Les premières traces de présence humaine en Tunisie datent du Paléolithique. De son côté, le rétablissement de Rome, malgré ses pertes navales, permet au Sénat romain de décider d'une courte campagne destinée à amener les troupes romaines à pied d'œuvre pour le siège de Carthage, conduit par Scipion Émilien[38], surnommé dès lors « le second Africain ». Avec l'invasion hilalienne, les dialectes berbères sont plus ou moins influencés par l'arabisation, à commencer par ceux de l'Ifriqiya orientale[87]. Mosaïque d'Ulysse et les sirènes à Dougga. ». Néanmoins, « la plupart des historiens modernes [considèrent cette période] comme un court passage, un événement de courte durée »[58] ou « un épisode »[59]. L'arabe est une langue chamito-sémitique ou afro-asiatique attestée dès le VII e siècle. Malgré le harcèlement de journaux comme Errai ou Al Maarifa, de nouvelles publications telles que Le Phare, Démocratie, L'Avenir, Al Mojtama'a ou 15-21 voient le jour[132]. La crise politique s'aggrave encore lorsqu'une seconde personnalité politique, Mohamed Brahmi, est assassinée le 25 juillet puis lorsque huit soldats sont tués dans une embuscade au Djebel Chambi le 29 juillet. L'apogée du IIe et du début du IIIe siècle ne va toutefois pas sans heurts[35], la province connaissant quelques crises au IIIe siècle : elle est frappée en 238 par la répression de la révolte de Gordien Ier ; elle subit de même les affrontements entre usurpateurs au début du IVe siècle. Avant d’être arabe, la Tunisie a été successivement phénicienne, carthaginoise ou punique, province romaine, chrétienne, siège de l’Église d’Afrique. La réforme de la Constitution approuvée par référendum le 26 mai 2002 accroît encore les pouvoirs du président, repousse l'âge limite des candidats, supprime la limite des trois mandats réintroduite en 1988 et permet au président de briguer de nouveaux mandats au-delà de l'échéance de 2004 tout en bénéficiant d'une immunité judiciaire à vie[132]. « Nous les Arabes avons fait… Nous les Arabes avons inventé… Nous sommes fiers d’être Arabes… ! Encore une exception française : la subsistance d'un parti communiste qui fêtera ses 100 ans demain. Le président Béji Caïd Essebsi meurt le 25 juillet 2019, à 92 ans. Gruet y voit une offrande à la source voisine et le signe d'un sentiment religieux ou magique[13],[14].