Jean déclare : « Nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme d'un fils unique de la part du Père » (v. 14). Il est conscient de l'amour du Sauveur qui, à travers toutes ses faiblesses, fidèlement l'aimait. Pour Simon s'appeler Céphas était un présage heureux ; le sens profond devait bientôt en apparaître. En Luc 22 : 24-27 vient à nouveau une contestation pour savoir lequel d'entre eux serait estimé le plus grand. Jusqu'à leur dernier moment de leur vie, Jean et Pierre se souviendront de l'exemple du Seigneur et insisteront auprès de leurs frères pour qu'ils persévèrent dans la prière avec vigilance.           Là-haut, à l'écart, Jésus a choisi, « pour être avec lui », ceux qui vont le suivre de plus près, les douze. Ainsi prieront les siens. En Matthieu 20 : 20-28, c'est leur mère qui présente la requête « avec ses fils » : « Ordonne que mes deux fils que voici s'asseyent, l'un à ta droite et l'un à ta gauche, dans ton royaume ». Dans son épître, il ajoute : « ...afin que vous aussi vous ayez communion avec nous... et que votre joie soit complète » (1 Jean 1 : 1-4).            Nous désirons présenter Jean dans ses premiers contacts avec Jésus ; puis, dans les trois expériences extraordinaires vécues avec Pierre et Jacques ; enfin, dans le témoignage rendu après la résurrection. 6 : 1-8). Jean l’évangéliste est il Jean l’apôtre ? Il envoie des messagers pour lui préparer un logis dans un village de Samaritains ; ceux-ci ne le reçoivent pas « parce que Sa face est tournée vers Jérusalem » (v. 53). Ils le pressent de manger. Dieu avait donné le nouveau nom « Abraham » à Abram, et à Jacob celui d' « Israël ». » Alors l’enfant banda son arc et le tint ainsi à la main. Après la résurrection, il dira : « Venez, mangez » (21 : 12). Les disciples gardent le silence, confus d'une dispute si éloignée de la pensée du Maître. A quelques-uns il va donner des surnoms, et chose étrange, Jacques et Jean reçoivent celui de Boanergès : « fils de tonnerre ». Les séraphins proclamaient sa sainteté ; la maison était remplie de fumée ; les fondements des seuils étaient ébranlés. L'esprit de famille ressort : avoir la meilleure place sans se préoccuper des autres, alors que la croix se dresse devant l'esprit du Sauveur. Durant toute cette période s'est opérée la transformation de Boanergès en l'apôtre de l'amour. C'est ainsi que Jésus priait son Père. Jésus laisse les consciences parler. La main de Jésus prend celle de la belle-mère de Simon et la guérit ; la même étreinte saisira Simon lui-même lorsqu'il enfonce dans la mer ou prendra la main de la fille de Jaïrus pour la ressusciter. Il s’agit effectivement de quelque chose d’étrange car non seulement Jean, mais Jésus lui-même, Marie, Joseph, les 12 apôtres… étaient évidemment tous juifs.Pour autant, cela ne veut pas dire que l’Evangile selon Jean aurait été écrit en 80. Jean va plus loin. Il a été trouvé en Egypte et semble dater du (début du) IIe siècle.En lisant l’évangile de Jean, une chose m’a intrigué. « Et qu’en fais-tu ? 41 ; 4 : 4). Nous en verrons plus loin la portée.           Remarquons que le Seigneur Jésus a plus d'une fois prié en présence de ses disciples, leur donnant ainsi un modèle inoubliable. Aussi celui-ci de répondre aux deux frères présents : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Mais « fils de tonnerre » ! Mais Jean retourne à ses filets, ainsi que ses compagnons ; il faudra que Jésus aille en Galilée les chercher et les appeler (Marc 1 : 14 et 19). Il avait proclamé Son oeuvre : Il ôte le péché du monde ; maintenant il souligne ce qu'Il.           « Levez les yeux » (4 : 35), dit Jésus ; vous serez de ceux qui moissonnent et vous vous réjouirez avec ceux qui ont semé. 50 : 4-7 ; 53…).           Jean, l'apôtre, a vu bien plus encore (Jean 1 : 1-14). Jean et son frère,           Désormais Jean accompagne Jésus pendant les quelque trois années de son ministère et devient spectateur : il voit, il entend, il contemple, il touche. (Matt. Pourquoi l'apôtre a-t-il noté cette dixième heure ? C'était un acte très positif, une promesse divine. Et ceux qui n’ont pas connu le Christ ? Hélas, Jean a bien su montrer à travers l'évangile que ce surnom était justifié. Il place un petit enfant au milieu d'eux et, avec tact, leur donne une leçon d'humilité.             Quelque temps après, Jacques et Jean viennent à lui pour demander la meilleure place dans la gloire à venir (Marc 10 : 35-41). Interpellés, ils répondent : « Où demeures-tu ? » (v. 38). Il leur dit : « Venez et voyez » (v. 39a). Il permet de tenir bon dans les moments d’épreuves en faisant confiance à Jésus-Christ. Matthieu fut … Jésus institue la Cène, parle de son corps « donné pour vous », de son sang « versé pour vous » ; et à nouveau on se dispute pour savoir qui aura la prééminence. Le premier est «  d'égal à égal ». Quand il revient, une femme de mauvaise vie, laissant sa cruche, s'en va justement à cette ville dire aux hommes : « Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait » (4 : 29) ! Nous désirons présenter Jean dans ses premiers contacts avec Jésus ; puis, dans les trois expériences extraordinaires vécues avec Pierre et Jacques ; enfin, dans le témoignage rendu après la résurrection. Pouvez-vous boire la coupe que moi je vais boire, ou être baptisé du baptême dont moi je serai baptisé ? » - Et ils lui disent :             Depuis près de trois ans ils marchent avec le Seigneur. De grand matin Jésus est sorti de la maison pour aller seul prier dans un lieu désert ; Jean, avec les autres, le trouve dans cette attitude (Marc 1 : 37) ; il assistera plus tard à sa prière solitaire, - exemple pour les disciples qui demandent alors : « Seigneur, enseigne-nous à prier » (Luc 11 : 1).           Seul sur la montagne, Jésus « passa toute la nuit à prier Dieu » avant de choisir ses disciples (Luc 6 : 12). Il répond : « Me voici, envoie-moi ».           Mais plus que la gloire de l'Eternel dans le temple, le prophète n'a-t-il pas discerné la gloire morale plus excellente encore de « l'homme de douleurs », du parfait Serviteur dont il a parlé tant de fois ? Jean est frappé par cette scène ; elle le prépare à l'appel qui va suivre.             Les premiers contacts de Jean avec le Seigneur ont été heureux, mais la Parole ne cache pas que, comme chez tout croyant, la chair était encore en lui. Ils vont être nourris de ce que lui-même a préparé ; alors, sans même y être invité, Jean suivra Celui auquel son coeur s'est tellement attaché, parce qu'il jouissait de Son amour.           Mais le disciple n'a pas suivi immédiatement. (Es. D’un côté l’évangéliste semble avoir une proximité de Jésus jusqu’à connaître ses sentiments intimes mais d’un autre côté l’usage du mot juifs indique une distance historique. Dans la confusion actuelle, sa grâce opère malgré tout. » « Comment ? Un texte comme celui ci a une histoire qui s’étend à mon avis sur 50 ans. Regarder (d'un regard pénétrant qui suit tous les détails) Jésus marcher, quel tableau ! Cela ne veut pas dire qu’ils en ont été les seuls rédacteurs, mais qu’ils en sont à l’origine, ce qui n’empêche pas que la communauté assemblée autour d’eux ait participé à la rédaction sur quelques dizaine d’années, voire 50 à 60 ans pour l’évangile selon Jean dont certains traits, comme cette mention péjorative contre « les juifs » ne peut être à mon avis comprise autrement.A mon avis, pour ne pas faire d’anachronisme, il faudrait traduire cette expression par « les opposants » ou « les intégristes » afin de rendre ce côté péjoratif évidemment pas contre le judaïsme mais contre une certaine attitude.Dans cet évangile selon Jean, il est question du « disciple bien aimé » qui est lui aussi une énigme. Vie tout entière dans une Personne, le Fils, ayant la vie en lui-même, capable aussi de « vivifier ceux qu'il veut ». Sans doute nous appelle-t-il ses frères, mais il est «Â,           Nous retiendrons les occasions où le Seigneur a cherché à faire comprendre à ses disciples les,           Après la déclaration de Pierre : « Tu es le Christ », Jésus «Â.           Un peu plus loin, traversant la Galilée, ne voulant pas que personne le sache, dans l'intimité Jésus enseigne les siens : « Le Fils de l'homme est livré entre les mains des hommes, et ils le feront mourir ; après avoir été mis à mort, il ressuscitera le troisième jour » (Marc 9 : 31). Comment Jésus a-t-il osé parler avec une telle femme – samaritaine de surcroît ? Dans le message que Marie doit transmettre aux disciples, Jésus dit : « Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu », - non pas : Je monte vers notre Père et vers notre Dieu. Ouvrez vos bibles et dites-moi où et comment l'apôtre de Christ, Pierre et non pape est mort ou crucifié la tête en bas. Les disciples, Jean inclus, ne comprennent pas ce discours. Lui et ses associés avaient travaillé toute la nuit sans rien prendre ; maintenant, « sur la parole de Jésus », Pierre lâche le filet ; ils enferment une grande quantité de poissons. Vous tous qui avez soif, venez vers l’eau, Même celui qui n’a pas d’argent ! Jésus allait.             Le Seigneur attend d'être dans la maison (mentionnée pour la dernière fois dans Marc) pour leur demander : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » (v. 33). Et après la mort ?Souvent, j’aide quelqu’un un certain temps, puis quand j’arrête cela lui fait du mal, dois-je persévérer malgré tout ?Le pasteur m’a dit que le Seigneur me fermerait sa porte à force d’attendre de me marier.Mariage œcuménique entre un évangélique et une protestante ?Que signifient les derniers mots du Notre Père :  » ….pour les siècles des siècles » ?Page de l’auteur : Marc Pernot, pasteur de l’Eglise Protestante de Genève.Pourquoi Dieu a mis autant de temps à se manifester ? En lisant l’évangile de Jean, une chose m’a intrigué. ». Mais jamais il n'a prié avec eux. C’est vrai qu’il était assez habituel de placer un texte sous le haut patronage de son maître quand on était son disciples, en hommage, c’est ainsi que certaines lettres attribuées à Paul ne sont probablement pas de lui (après une analyse scientifique du vocabulaire). Mais dans le cas des évangiles, cela me semble assez fermement assuré que l’apôtre Matthieu-Lévi a écrit une première version de l’Evangile qui porte ce nom, et que l’apôtre Jean est à l’origine de l’évangile qui porte son nom. Un peu beaucoup.Je m’intéresse au protestantisme mais Calvin me semble triste, et j’ai des ancêtres catholiques.Pourquoi Dieu a mis autant de temps à se manifester ? Luc 14:25-35),« Éco-Spiritualité » Le script de Carolina Costa :-),Ne vous sentez pas contraint de pardonner, cela vient comme une bénédiction (Matthieu 18:21-35 ; Exode 34:5-7),La naissance spirituelle des disciples (Matthieu 14,22-33),Marthe sur les pas d’Abraham (Luc 10:38-42 ; Genèse 18:1-10),Jésus nous dit : je bâtirai sur vous, avec vous, mon Eglise,Jésus et Pierre marchent sur l’eau : une mission divine au parfum de paradis (Matthieu 14:22-34),« Mots qui piquent » en théologie et sciences bibliques,Des Psaumes de la Bible pour aider à prier.Pourquoi faudrait-il aimer Dieu ? Les yeux s'ouvrent, première vision du Sauveur. C'est peut-être pour cela que les faux papes ont des crucifix ou des croix sur leur siège avec une croix en bas. » « C’est pour tuer des oiseaux et des bêtes, lui dit l’enfant. Après la disparition de Jésus et la naissance de communautés chrétiennes un peu partout, il est plausible que des recueils de paroles de Jésus et des recueils de faits & gestes de Jésus ont commencé à être compilés pour échanger dessus et les transmettre aux nouveaux venus. Durant toute cette période s'est opérée la transformation de Boanergès en l'apôtre de l'amour.            Puis, nous considérerons divers points importants de son évangile et de ses épîtres et nous soulignerons encore une fois comment Jean est devenu ce « disciple que Jésus aimait ».       « Esaïe… a vu sa gloire et il a parlé de lui » (Jean 12 : 41). Jean l’évangéliste est il Jean l’apôtre ?Bien des experts ont leur avis là dessus. Il lui, répondit qu’il avait un arc. Si les dix sont « indignés » contre Jacques et Jean, n'est-ce pas que secrètement.             La leçon n'a pas encore été apprise ! Le fils de Zébédée en particulier, a encore beaucoup de choses à apprendre.             Il a sans doute été bien troublé lorsque Jésus lui a donné son surnom : « fils de tonnerre ». Mais c’est vrai que leurs hypothèses durent ce que durent les roses, fleuries un jour et fanées 3 jours après.Il est effectivement curieux, et je dois reconnaître : assez désagréable, que le texte de l’Evangile selon Jean parle « des juifs » de façon péjorative. car je suis perdu ; car moi, je suis un homme aux lèvres impures ». Et après la mort ?Comment savoir si la personne que l’on pense aimer est celle que Dieu a choisie pour nous ?Souvent, j'aide quelqu'un un certain temps, puis quand j'arrête cela lui fait du mal, dois-je persévérer malgré tout ?Je cherche une église où je me sente à l’aise, peut-être l’église protestante . En quelle qualité l'était-il ? - a vu la gloire du Seigneur (Es. Jacques, le frère de Jésus (pas un apôtre officiellement) et leader de l’Eglise de Jérusalem, fut précipité de plus de 30 mètres du pinacle du temple quand il … Mais de son coeur qui déborde jaillit cette expression : « Voilà l'agneau de Dieu ! Certes, ce n'était pas la première fois qu'un nom était changé. Certains, comme Eusèbe de Césarée (265-339), pensent que c’est après la mort du tyran Trajan, que Jean est revenu de Patmos. Est-ce que Jésus a pu dire « ceci est mon sang » « ceci est mon corps » ?Je suis en train de lire les lettres de Paul, et cela pique un peu. L'autre exprime les demandes d'un inférieur à un supérieur. Mais entre eux, sur le chemin, ils se disputent pour savoir qui serait le plus grand !           Enfin, en chemin, montant à Jérusalem, Jésus prend.           Comme ceux d'Emmaüs, n'étaient-ils pas « lents de coeur à croire » ? (haïr ? Sans doute est-il présent à Cana (2 : 2), où il est témoin de la puissance de Jésus qui transforme l'eau en vin, et peut aussi changer un coeur : « A Cana de Galilée... il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (2 : 11).           Un peu plus tard, Jean est avec « l'Homme de Sichar » : il le voit, lassé du chemin, assis sur la fontaine. Jacques et Jean s'en indignent : « Seigneur, veux-tu que.            L'amour de Jésus a transformé Jean : d'abord surnommé Boanergès, fils de tonnerre, il se désigne ensuite dans son évangile comme « le disciple que Jésus aimait ».            A la fin de sa vie, l'apôtre écrit avec émotion : « Ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché... nous vous l'annonçons » : la Parole éternelle, devenue chair, (dont, avec les autres apôtres, Jean avait « vu la gloire, une gloire comme d'un Fils unique de la part du Père) pleine de grâce et de vérité » (Jean 1 : 14).             Dans son évangile et dans ses épîtres, il rend le témoignage : Jésus est le Fils de Dieu ; de plus il est « venu en chair », véritablement Dieu et véritablement homme en une même Personne.