Origine des documents : paroisses de Paris. A Aubervilliers, ils sont tenus par les curés de la paroisse depuis 1552. L'AP-HP conserve des archives remontant parfois au Moyen Âge. ont été mis en ligne les fichiers alphabétiques de l'état civil reconstitué (XVIe siècle-1859), les tables décennales et les registres d'actes de l'état civil (1860-1902) ainsi … Si vous ne trouvez pas l'acte que vous recherchez, c'est sans doute que le registre a été perdu avant son arrivée aux archives ou détruit lors des bombardements en 1944. » Dans sa seconde édition en 1872 de son Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, l'archiviste Auguste Jal note quant à lui : « Les Archives de l'État civil de Paris ont été anéanties par le feu, au Palais de Justice et au dépôt de l'avenue Victoria, pendant ces jours sanglants de haine furieuse, de criminelles entreprises, d'actions folles et sauvages qui ont signalé les quelques jours du milieu du mois de mai 1871. » La loi du 5 avril 1884 relative à l'organisation municipale prévoit l'obligation pour les mairies de prendre sur leur budget la délivrance des livrets de famille[49]. Extraits pouvant être très courts, où parfois seul le nom d'un parrain ou d'un témoin est relevé. Le concile impose aussi que le mariage doit être contracté librement devant un curé et deux à trois témoins, être précédé d'une publication des bans et être inscrit dans un registre des mariages[5]. Les Archives de Paris ont été dépositaires d’un exemplaire des registres des actes de baptême et de mariage, célébrés dans les paroisses parisiennes de 1791 à 1909. Registres paroissiaux (registres de catholicité) de 1793 à 1909 (avec des lacunes) des baptêmes, mariages et sépultures de toutes les églises parisiennes, le second exemplaire (baptêmes et mariages) déposé aux Archives de Paris par l'archevêché de Paris, et le premier exemplaire (baptêmes, mariages et sépultures) conservé dans les paroisses (s'adresser directement à l'église concernée) ; Horaires d’ouverture A compter du 2 décembre Geneanet utilise des cookies à des fins de personnalisation de contenu dans ses différents services. Archives numérisées - Registres paroissiaux et état civil - Archives départementales et patrimoine du Cher Registres paroissiaux et état civil Conformément aux préconisations de la commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), les actes de naissance de moins de 120 ans ne peuvent faire l'objet d'une indexation sur ce site. Plus de précisions Les registres paroissiaux. Elle est constituée de 249 volumes de 200 pages, chaque page contenant 12 fiches, ce qui représente près de 600 000 mariages(et quelques baptêmes et sépultures) relevés. Ce même décret impose à toutes les paroisses catholiques de France de déposer en mairie tous les anciens registres paroissiaux, depuis l'origine (titre VI du décret). Cette enceinte englobe la totalité de la ville de Paris proprement dite (les douze arrondissements), mais également l'intégralité ou une partie des communes de proche banlieue situées autour de la capitale : ainsi, les habitants de ces communes vivant à l'intérieur de l'enceinte sont séparés du reste du territoire par les énormes fortifications aux cinquante-deux portes ou poternes tandis qu'ils se distinguent des Parisiens par l'absence de droits d'octroi, les barrières des fermiers généraux restant la limite administrative de la capitale[19]. Dans la capitale, conformément au décret, les registres paroissiaux sont déposés dans les mairies des douze arrondissements que compte Paris à partir de la loi du 19 vendémiaire an IV (11 octobre 1795)[15]. Il prône aussi le libre mariage des enfants sans le consentement de leurs parents[6]. La loi du 4 février 1791 ramène à trente-trois le nombre de paroisses de Paris en en supprimant vingt-sept et en en créant neuf (Paris compte actuellement cent treize églises paroissiales)[16]. Il était tout naturel que les hommes qui voulaient abolir la famille missent dans leur programme d'incendiaires la disparition des actes qui établissaient les filiations de toutes les familles, généalogie certaine du peuple, de la bourgeoisie, de la noblesse. Venir aux archives En raison du contexte sanitaire, les conditions d’accueil des publics aux Archives de Paris sont modifiées jusqu’à nouvel ordre. Quant aux registres de sépulture, ils sont souvent tenus en un seul exemplaire et donc toujours conservés par les paroisses. Rechercher Les actes de l'état civil ou jugements obligatoirement transcrits à la mairie du, La recherche d'état civil et la consultation des registres, Les tables de l'état civil parisien sont en ligne jusqu'en 1974, Naissance jusqu'à 1912, mariages jusqu'à 1940 aux archives de Paris, Paris : les actes de décès de 1946 à 1986 sont en ligne, Les archives de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris sur Internet, Paris met en ligne des registres de cimetières, des hypothèques et des successions. Le décret du 20 septembre 1792 fait partie des derniers textes votés par l'Assemblée législative, qui laisse place le lendemain, 21 septembre 1792, à la Convention[14]. En 2005, les Archives de l'État ont commencé à numériser les registres paroissiaux (Ancien Régime). Dans le même temps, une seconde reconstitution de l'état civil disparu est effectuée de 1941 à 1958 à l'instigation de l'archiviste François Jourda de Vaux de Foletier (1893-1988), alors directeur des archives de la Seine : cette collection, appelée « seconde reconstitution » et établie surtout avec des papiers donnés par les familles et des ouvrages et dictionnaires biographiques, comprend plus de 400 cartons répartis selon les trois catégories naissances, mariages, décès, et classés par ordre alphabétique des noms de famille[18]. Les recherches à Paris avant 1792 Les registres paroissiaux. En 1890, E. Welvert publie un état sommaire des archives anciennes du département de la Seine, détruites en 1871, état établi par un archiviste de la Préfecture nommé Aubert. Ces documents numérisés représentent environ 1 000 000 de pages et se déclinent de la façon suivante, répertoires et registres des entrées, sorties, naissances et décès. On constate que plusieurs paroisses, qui n'en étaient pas réellement sous l'Ancien régime, débutent à 1791, telles que Saint-Ambroise, Saint-François d'Assise, Saint-Germain-des-Prés, Notre-Dame. Pendant la Révolution française, l'Assemblée nationale législative, par la loi du 22 juin 1792, décrète comme principe qu'à l'avenir, les municipalités recevraient et conserveraient les actes de l'état civil[13]. Ils ne voulaient plus de mariages, que leur importaient les registres des anciennes paroisses de Paris et ceux des municipalités où étaient inscrits les actes dont le recueil, pour chacun d'eux, composait l'histoire de sa famille. Les archives de Paris, les archives parisiennes en accès libre et gratuit canadp-archivesenligne.paris.fr/. [...] Si je prévoyais les révolutions, si je pensais qu'on pourrait revoir la terreur, je ne prévoyais pas qu'on s'attaquerait à d'innocents recueils de documents où le pauvre, le roturier, l'artiste, l'artisan, sont côte à côte avec le riche, le noble, le partisan, le ministre, le prince[36]. Horaires d’ouverture A compter du 2 décembre Il projette donc de construire autour de la capitale une enceinte de fortifications qui rendrait la ville imprenable. La ville de Paris a la particularité de n'en avoir organisé que 4 (en 1926, 1931, 1936 et 1946). ». Autres pays d'Europe Plan de Paris (1843) divisé en douze arrondissements et 48 quartiers. Certains sont numérisés : En outre, l’ensemble des communes de la banlieue parisienne, y compris celles se trouvant dans l’ancien département de la Seine (sauf les communes totalement annexées en 1860), ne sont pas concernées, au moins pour leur collection communale, par l’incendie de 1871, et disposent de tous leurs registres depuis l’origine[41]. Les obsèques n’étant pas un sacrement, les curés ne sont pas tenus de les enregistrer en double exemplaire. À Paris, la destruction de l’état civil de la période 1793 à 1859 a placé au premier rang les registres paroissiaux en tant que source de substitution pour retrouver l’état civil et la filiation des personnes. Dans les diocèses, les séries actuelles de registres paroissiaux remontent parfois à 1795 pour les plus anciens. C’est-à-dire dans les 83 paroisses ordinaires, ainsi que dans 21 paroisses hospitalières (1806-1909) et dans la chapelle de la prison Saint-Lazare (1853-1909). Venir aux archives En raison du contexte sanitaire, les conditions d’accueil des publics aux Archives de Paris sont modifiées jusqu’à nouvel ordre. Le registre contient, dans un ordre chronologique, les informations d’état civil et la cause de l’admission ou du décès. Cette gigantesque opération de reconstitution dure jusqu’en 1897 et s'arrête uniquement par manque de crédit[18]. L'enceinte de Thiers est construite de 1841 à 1844, sur ordre du roi Louis-Philippe Ier et sur proposition de l'homme politique Adolphe Thiers. Les registres paroissiaux et d'état civil à Paris sont les documents qui contiennent les actes permettant d'établir la filiation des personnes nées, baptisées, mariées, décédées et inhumées à Paris, dans ses limites administratives qui ont évolué au cours du temps. Des différences de date apparaissent entre ces deux listes, certaines paroisses manquent dans une liste ou dans l'autre. Les communes annexées partiellement gardent en revanche tous leurs registres[21]. Registres de l’état civil (1792-1912) Après la Révolution française, les registres de l’état civil, laïcisé, sont tenus par le maire et concernent la ville entière sans sectorisation. Au chapitre de Paris[37], après avoir donné textuellement les plus anciens actes, il donne la liste des paroisses parisiennes. Archives départementales de la Seine-Saint-Denis Registres paroissiaux et État civil 1522-1937 Sous-séries 1 E, 9 J, 1 Mi EC, 5 Mi Répertoire provisoire réalisé par Olivier Ravinet Les Archives départementales des Ardennes, en partenariat avec la société de généalogie professionnelle Coutot-Roehrig, ont depuis 2009 numérisé les registres paroissiaux et d’état civil qu’elles conservent. Les communes partiellement annexées sont Neuilly-sur-Seine, Clichy-la-Garenne, Saint-Ouen, Aubervilliers, Pantin, Le Pré-Saint-Gervais, Bagnolet, Saint-Mandé, Ivry-sur-Seine, Gentilly, Vanves, Montrouge et Issy-les-Moulineaux[19]. Ces registres consignent les trois grandes étapes de la vie du paroissien : le Baptême; le Mariage; la Sépulture; Les BMS constituent les sources principales pour établir sa généalogie avant 1792.Consultez aussi les pages suivantes sur : La disparition de l'état civil parisien ancien est aussi pour beaucoup dans l'idée de la création du Livret de famille : ce livret est institué en 1877 par la circulaire de Jules Simon, président du Conseil et ministre de l'Intérieur[48]. La version du 24 février 2013 de cet article a été reconnue comme «, Les registres paroissiaux à Paris pendant l'Ancien Régime, La Révolution française et la création de l'état civil parisien, La réforme territoriale parisienne de 1860 : de 12 à 20 arrondissements, Les incendies de la Commune de Paris de 1871 et la destruction des archives parisiennes, La reconstitution partielle de l'état civil antérieur à 1860, L'état civil de Paris de 1871 à nos jours, Registres paroissiaux et d'état civil parisiens consultables actuellement, Autres sources permettant de compenser les pertes des registres, « les livrets de famille constitueront en quelque sorte un troisième dépôt des actes d'. Plaque commémorative dans le 16e arrondissement rappelant la réforme territoriale de 1860. Les doubles de ces registres sont déposés au palais de justice de l'île de la Cité, de même que ceux des communes du nouveau département de la Seine, qui gardent également leur collection communale dans leurs mairies. Les recensements de population sont un source généalogique précieuse grâce à leurs listes nominatives qui permettent de reconstituer des familles et des lieux d'habitation. Plus de 500 000 pages de registres paroissiaux et d'état civil sont désormais disponibles à la consultation en ligne. Les actes bâtonnés, rendus invalides par la loi, apparaissent toujours dans les registres et leur recherche se fait de façon identique aux autres[47]. Merci d’en prendre connaissance sous l’onglet Informations Pratiques avant de vous déplacer. > Recherches > Présentation des fonds > Sources généalogiques > Archevêché : registres de catholicité. Conservée aux Archives de Paris, la collection Mayet est un dépouillement des registres de catholicité des paroisses parisiennes de 1792 à 1860. En 1847, A. Taillandier publie une liste des dates de début des registres paroissiaux de plusieurs villes, en distinguant, naissances (baptêmes), mariages et décès (sépultures). Archives 75 Archives de Paris. Registres paroissiaux et d'état civil Toutes les collections existantes pour la Manche jusqu’en 1892 ont été microfilmées et mises en ligne. Or, cette paroisse comptait 395 registres pour la période 1529-1789[40]. Comment utiliser les tables des états signalétiques et des services militaires de la Seine (1868 - 1940) ? Archives 75 Archives de Paris. Centre des archives industrielles et techniques Rue du Merle à Saint-Avold Tél. : 03.87.78.06.78. Une formulation ambiguë du dernier guide des Archives de Paris[39] laisse penser que de nombreux registres ont été sauvegardés. Les minutes les plus courantes sont bien sûr les contrats de mariage, les testaments, les inventaires après décès, ainsi que de nombreux autres sujets. Par exemple un registre pour la paroisse de Saint-Eustache pour la période 1529-1748. Autres pays d'Europe Le plus ancien registre paroissial connu à Paris est un registre des mariages de la paroisse Saint-Jean-en-Grève : en format d'agenda et rédigé en latin, il s'étendait d'avril 1515 à novembre 1521[1]. Avant cette ordonnance royale, quinze paroisses parisiennes tiennent déjà des registres de baptêmes, trois paroisses des registres de mariages et une paroisse des registres de décès[4]. Ce que respectent tous les gens sensés qui vivent en société n'est plus que cendre jetée au vent. C'était la collection la plus complète de ce genre qui existât en France ; elle remontait au règne de François Ier, et dans plus de cent cinquante mille registres était contenue la solution d'une infinité de questions : l'historien, le biographe, le généalogiste, le topographe, l'amateur d'autographes, y trouvaient une mine féconde et précieuse[35]. Registres paroissiaux et d'état civil. Les communes entièrement annexées sont Auteuil, Passy, Batignolles-Monceau, Montmartre, La Chapelle, La Villette, Belleville, Charonne, Bercy, Vaugirard et Grenelle[19]. » Ce sont pourtant bien ces registres de catholicité qui serviront en grande partie à la reconstitution de l'état civil parisien après la catastrophe de 1871[18]. Tous les registres paroissiaux, établis avant 1792, et tous les registres d'état civil dressés avant 1859 dans les 12 anciens arrondissements parisiens et dans les communes de la banlieue annexées en 1860 ont disparu en mai 1871 dans les incendies qui ont ravagé l’Hôtel de Ville, son annexe et le Palais de justice de Paris. L'autre exemplaire de ces registres est toujours conservé dans chacune des paroisses. Les actes reconstitués sont conservés aux Archives de Paris et un double au fort de Montlignon (Val-d'Oise)[18]. Le premier registre de baptêmes parisiens apparaît en 1525 pour les paroisses Saint-André-des-Arts et Saint-Jacques-la-Boucherie ; les premiers registres des sépultures datent de 1527 pour les paroisses Saint-Josse et Saint-Landry[2]. Les registres paroissiaux, appelés aussi « registres de catholicité », constituent une des sources pour les recherches de généalogie. Origine des documents : paroisses de ParisDates des documents : 1791-1909Cotes : D6 J 1-10018Référence de l’instrument de recherche : I.3.1, Consulter la rubrique du cadre de classement, Règlement général européen sur la protection des données personnelles (RGPD), Hommages aux victimes des attentats de 2015, Permis de construire, cartes & plans, cadastre, Administration départementale et régionale, Relevé des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse Saint-Eustache (1530-1792), Relevé des mariages religieux et de quelques baptêmes célébrés à Paris (collection Mayet  1795-1862). La consultation est gratuite mais vous devez disposer d'un identifiant et d'un mot passe. Le Code Louis, avec l'ordonnance de Saint-Germain-en-Laye d’avril 1667, impose la tenue de ces registres en double exemplaire, le premier (la minute) restant dans la paroisse et le double (la grosse) étant transmis au greffe du tribunal[8]. Seuls les registres de la commune d’Orléans sont publiés sur ce site. En 1539, le roi de France François Ier promulgue l’ordonnance de Villers-Cotterêts, qui demande aux curés de l’ensemble des paroisses de France de tenir, en langue française, un registre de tous les baptêmes célébrés dans les églises du pays (article 51) : « Aussi sera faict registre en forme de preuve des baptêmes, qui contiendront le temps et l'heure de la nativité, et par l'extrait dudit registre, se pourra prouver le temps de la majorité ou minorité et fera pleine foy à cette fin[3]. Ce travail s'effectue à partir de recoupements avec des papiers de famille (faire-part notamment), actes notariés, relevés d'actes paroissiaux et d'état civil réalisés avant 1871 par des archivistes comme Auguste Jal (pour certaines grandes personnalités notamment), mais surtout avec les registres de catholicité (1793-1860) conservés dans les paroisses et qui n'avaient pas été détruits par les incendies de 1871[18]. Les registres des autres communes du Loiret sont consultables sur le site Internet des Archives départementales du Loiret . Il faut toutefois préciser que les communes se trouvant dans l'ancienne Seine ont eu, comme pour Paris, leur collection du greffe détruite dans l'incendie du palais de justice le 24 mai 1871, il subsiste uniquement la collection communale qui se trouve soit aux archives départementales des départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne), soit aux archives communales des communes concernées[42]. Retrouvez ici tous les registres numérisés partagés par nos membres : liasses notariales, registres paroissiaux, tables décennales, listes diverses, etc. Il faut noter à ce sujet que les Archives de Paris continuent de recevoir des actes ou des reproductions de documents pour compléter les sources de l'état civil de Paris : ces envois proviennent le plus souvent de découvertes faites par des particuliers au cours de leurs recherches dans les différents services d'archives et constituent la suite de la « seconde reconstitution » de l'état civil parisien[52]. Archives départementales de la Seine-Saint-Denis Registres paroissiaux et État civil 1522-1937 Sous-séries 1 E, 9 J, 1 Mi EC, 5 Mi Répertoire provisoire réalisé par Olivier Ravinet Archives départementales 1, allée du Château à Saint-Julien-lès-Metz Tél. France Cartes des archives numérisées (état civil et registres paroissiaux, matricules militaires, recensements, cadastres, archives notariales) : Geneanet (accès gratuit) Voir aussi l'article Archives départementales. Tous les 10 ans, ceux-ci reversent aux Archives départementales les registres de plus de 75 ans. Ces documents numérisés représentent environ un million de pages et s'organisent de la façon suivante : répertoires et registres des entrées, sorties, naissances et décès. Avant la destruction de l’hôtel de ville de Paris et du palais de justice, les Archives de Paris disposaient, pour la collection municipale, de 4 114 registres paroissiaux antérieurs à 1792 (Ancien Régime) avec 81 registres de répertoires, 47 registres de publications de bans et 15 registres pour l’état civil des protestants[32], ainsi que de 7 300 registres d’état civil contenus dans 1 002 cartons pour la période 1792-1859[33]. Abbé Migne, Encyclopédie théologique, tome 36, Paris, 1849, p. 105. L'état civil de Paris et plus généralement l'ensemble des Archives de Paris ont été profondément marqués par la destruction presque totale, lors des incendies de mai 1871 pendant la Commune de Paris, par les Communards, des registres paroissiaux du XVIe siècle à 1792 et des registres d'état civil de 1793 à 1859. France Cartes des archives numérisées (état civil et registres paroissiaux, matricules militaires, recensements, cadastres, archives notariales) : Geneanet (accès gratuit) Voir aussi l'article Archives départementales. Elles le quittent à la fin des années 1990 pour le boulevard Sérurier. Ces cahiers sont appelés des registres de catholicité et ils sont, eux, conservés à partir de 1793 dans chaque paroisse parisienne. Ils sont parfois nommés registres de catholicité. Sont également progressivement reportées sur l'acte de naissance un certain nombre de mentions marginales : les dates et lieux de mariage à partir de la loi du 17 août 1897 (loi qui demande de reporter également en marge la légitimation des enfants), les divorces à partir du 10 mars 1932, les dates et lieux de décès à partir de l'ordonnance du 29 mars 1945[50]. Cette rubrique présente les activités des Archives de France pour promouvoir le modèle français de traitement des archives, apporter leur expertise dans divers domaines archivistiques et concourir aux programmes de mémoire partagées avec d'autres pays. Depuis cette date, les registres paroissiaux sont considérés comme des archives privées de l'Église catholique. En 1539, l'ordonnance de Villers-Cotterets définit les premières instructions sur l'état-civil en prescrivant aux curés de tenir les registres de baptêmes. Outre les bureaux de l'état civil, une grande partie du Palais est détruite : la partie affectée au tribunal de première instance, la police correctionnelle, les archives, le parquet général, le parquet du procureur de la République, les cabinets des juges d'instruction, les deux salles des cours d'assises (achevées seulement deux ans auparavant), une grande partie de la Cour de cassation, la Cour d'appel, la salle des pas-perdus et la grand-chambre[29]. Les actes de baptêmes, mariages et sépultures ont été transcrits à partir de 1617 par le curé de la paroisse, chronologiquement à la suite les uns des autres sans distinction du type d’acte. Entre-temps presque 28.242 registres, soit plus de 5,8 millions de pages sont disponibles en format digital. Aux Archives de Paris, il est possible de consulter les registres matricules militaires regroupant les fiches des états signalétiques et des services militaires pour la période allant de 1868 à 1940[63]. les registres de population des hôpitaux publics de Paris. Par la loi du 19 juillet 1871, les actes d'état civil enregistrés à partir du 18 mars 1871 pendant la Commune de Paris sont annulés puis refaits entre le 1er août 1871 et le 30 septembre 1871 et dans les années qui suivent : on nomme ces actes des « actes bâtonnés »[46]. Outre la compensation des lacunes de l'état civil parisien antérieur à 1860, les registres de population de l'AP-HP intéressent également les chercheurs en histoire locale, sociale, en démographie, en épidémiologie et en histoire de la santé et des hôpitaux. Après la rénovation de l'hôtel de Saint-Aignan en 1978, les Archives de Paris y sont installées. Accueil La mémoire de la population parisienne depuis le XVIe siècle est alors pratiquement anéantie, aussi bien la mémoire du « peuple de Paris », que celle des plus grands moments de l’histoire de France et notamment les naissances, baptêmes, mariages, décès et sépultures des plus grandes personnalités du pays.