Aux Antilles la partition espace privé/espace public correspond au couple femme/homme. dans Papillon : Man Ya, Man Zizine, Titi, Mimi, Pipou, Mo, Papa Jo…) Au moment de l’abolition, un patronyme1[1] a été arbitrairement attribué aux anciens esclaves. Essays in French Literature and Culture, 59 (Octobre 2019). Aux Antilles françaises les maternités précoces se produisent dans des proportions significatives, comparées statistiquement aux autres départements de France métropolitaine. Stanford Libraries' official online search tool for books, media, journals, databases, government documents and more. La matrifocalité engendre aussi cette violence, puisqu’elle n’accepte pas l’insertion d’une loi symbolique au sein de la famille, ... je tiens à préciser que ce mode éducatif n’est pas l’unique présent aux Antilles, même s’il y est très présent. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . Mots-clés : paternité, responsabilité, Antilles, matrifocalité, absence Commençons cette réflexion par une anecdote : il y a quelques mois, j’ai eu l’occasion de participer à un atelier d’un groupe de parole nommé L’école des Parents et animé par une psychothérapeute. En ce qui concerne justement la monoparentalité, le cas antillais est tellement spectaculaire que les sociologues estiment qu’on ne devrait plus parler de « monoparentalité » aux Antilles, mais plutôt de « Matrifocalité ». Les nantis de Dieu, Bernard-Israël Feldman, Muse Editions. Voir plus de contenu de SOS Discriminations sur Facebook. Livre : Livre Les nantis de dieu de Feldman B-I., commander et acheter le livre Les nantis de dieu en livraison rapide, et aussi des extraits et des avis et critiques du livre, ainsi qu'un résumé. L'Archipel inachevé. Dans les faits, si la matrifocalité est majoritaire, on peut parler de famille esclave, de nombreux témoignages permettant d’identifier des unions stables même hors mariage. Un objet qui se dérobe : la matrifocalité remise en cause. Aux Antilles françaises les maternités précoces se produisent dans des proportions significatives, comparées statistiquement aux autres départements de France métropolitaine. Il faut d’abord noter l’émergence, s’agissant de la famille, du concept de matrifocalité appliqué plus tard aux Antilles, et la prise en considération d’une femme poto-mitan, faisant vivre sa famille et assurant l’autorité en l’absence du père. qui disait dans son article 12 : "Les enfants qui naitront des mariages entre esclaves seront esclaves et appartiendront aux maîtres des femmes esclaves et non à ceux de leurs maris, si le mari et la femme ont des maîtres différents". Ce modèle a été très présent aux Antilles jusqu’à une période récente. En effet, explique-t-il, “la conjugalité était très rare pour les esclaves. 60, no 60, 1971, pp. La femme est donc le potomitan de la famille et du foyer dans l'espace privé domestique valorisé positivement par opposition à l'espace public déconsidéré et masculin, " mâle ". Aux Antilles et en Guyane, la monoparentalité est encore plus courante que sur notre île. ... Un débat virulent sur la place de l'esclavage dans l'histoire coloniale anime le discours public aux Antilles françaises. Article. Un article de la revue Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe (Numéro 146-147, janvier–avril–mai–août 2007, p. 3-201) diffusée par la plateforme Érudit. Aux Antilles françaises, de 1635 à 1848, traditions françaises et africaines se sont conjuguées pour assurer le maintien du patriarcat malgré Yesclavage. En effet, depuis la pièce de Césaire, La Tragédie du Roi Christophe (1963), dramaturgie mondialement la plus connue, l'esclave qui sort des rangs pour guider son peuple vers la liberté est un mythe fondateur, en dépit de la réalité historique: le marronnage est resté, somme toute, marginal aux Antilles françaises. [4] Mes travaux ont porté depuis 1991 sur la construction sociale des identités sexuelles et sur la matrifocalité en Guadeloupe, ainsi que sur les politiques culturelles, puis sur la santé, et particulièrement sur les personnes âgées et sur le sida aux Antilles et en Guyane françaises. Publié sous la direction de J. Benoist. La matrifocalité montre la visibilité de la mère mais ne constitue pas une explication en soi selon Fritz GRACCHUS ... aussi avorter dans l’appréhension d’un enfant noir » écrit Gabriel DEBIEN dans son ouvrage Les esclaves aux Antilles françaises aux XVIIème et XVIIIème siècles. Résumé (fre) Gautier Ariette.- Les familles esclaves aux Antilles françaises, 1635-1848 On a souvent considéré qu'il y avait peu de couples esclaves aux Antilles françaises parce qu'il y avait peu d'esclaves mariés; mais le mariage est un mauvais indicateur de l'existence de familles, car les maîtres comme les esclaves —femmes et hommes- refusaient le mariage. 21 Le problème qui attend les anthropologues, ceux à tout le moins qui auront le courage et la perspicacité d’affronter un terrain aussi aventureux, sera incontestablement celui … Elle s’y développe encore. Actualité de l'édition du 13 novembre 2019 à la Médiathèque Caraïbe, consacrée à l'ouvrage "Mais qu’est-ce que c’est donc un Noir ? Cela ne vas pas sans conséquence : échec des mariages, implosion des familles, violences conjugales, banalisation de la monoparentalité etc. 11 Aux Antilles françaises, on peut dire que l'étude d'Yves Charbit (1987) jette un véritable pavé dans la mare des conceptions sur la famille antillaise, du moins pour qui se réfère à son travail qui ne semble pas avoir eu l'écho qu'il méritait dans la … Dans cette famille à centration maternelle la fonction de mère se trouve au principe de l'identité féminine. 2. Les femmes ont été particulièrement exploitées dans leur sexualité et leurs capacités reproductri-ces. La maternité adolescente est alors un processus acceptable d'entrée dans la vie adulte qui maintient le système matrifocal en homéostasie. Les Presses de l'Université de Montréal, 1972 (354 p.). 331-334. Connexion. aux Antilles, qualifiée de matrifocale. La matrifocalité prend naissance dans le code noir (promulgué en 1685 par "Louis XIV le Roi Soleil !!!") Essai psychanalytique sur les conséquences de la colonisation des Antilles" (Editions des crépuscules, 2019) écrit par Jeanne Wiltord. Le surnom (diminutif ou lié à une particularité physique) est très pratiqué aux Antilles ou par les antillais (cf. dirigée par Kathleen Gyssels et Jacqueline Couti. COMPTES RENDUS. Aux Antilles la partition espace privé/espace public correspond au couple femme/homme. La matrifocalité caribéenne n’est pas un mirage créole. Vidéo : Casey (RAP) - … Culture et société aux Antilles Françaises. La matrifocalité: un contrecoup de la colonisation La matrifocalité est un système d’organisation familiale que l’on retrouve dans les sociétés esclavagistes et tribales qui place la mère au centre de toutes les décisions. Aux Antilles la voix se fait matière, sans éprouver le besoin d’un retour aux origines ou aux filiations. représentations courantes aux Antilles de la matrifocalité de la famille, du « vagabondage » et de l’irresponsabilité des hommes, et, d’autre part, sur leur appréciation de l’évolution actuelle de la famille martiniquaise, des attentes des femmes et de la place revendiquée ou non par les pères. Publié sous la direction de J. Benoist. Culture et société aux Antilles française.” Un article publié dans la revue Journal de la Société des Américanistes, vol. ... religion d’Etat aux Antilles françaises. Ici, elle semble se stabiliser. Droit de la famille et matrifocalité. Thierry Malbert est anthropologue de la parenté, spécialiste de la famille. matrifocalité: un contrecoup de la colonisation La matrifocalité est un système d’organisation familiale que l’on retrouve dans les sociétés esclavagistes et tribales qui place la mère au centre de toutes les décisions. Ce modèle a été très présent aux Antilles jusqu’à une période récente. Books Advanced Search Today's Deals New Releases Amazon Charts Best Sellers & More The Globe & Mail Best Sellers New York Times Best Sellers Best Books of the Month Children's Books Textbooks Kindle Books Audible Audiobooks Livres en français ou Les Presses de l'Université de Montréal, 1972 (354 p.). La femme est donc le potomitan de la famille et du foyer dans l'espace privé domestique valorisé positivement par opposition à l'espace public déconsidéré et masculin, " mâle ".