The Odyssey, books I-IV 15 copies. Telle était la pensée des deux partis ennemis : les Grecs ne songent plus à fuir leur malheur, mais à périr ; chaque Troyen, au contraire, espère en son cœur embraser la flotte et immoler les héros de la Grèce : dans ce désir, ils s’attaquaient mutuellement. De même, ô Mélanippe, s’élançait contre toi l’intrépide Antiloque, pour enlever tes armes ; mais il n’échappe point à la vue du divin Hector, qui s’avance en courant à travers la mêlée sanglante. et les chevaux reculèrent, secouant le char vide. Ayant ainsi parlé, la vénérable Hèrè rentra et s'assit sur son thrône. Et il tentait de rompre les lignes des guerriers, se ruant là où il voyait la mêlée la plus pressée et les armes les plus belles. Je pense le surpasser de beaucoup en vigueur, et par la naissance je suis le premier. Il parla ainsi, et tous se jetèrent avec plus de fureur sur les Akhaiens. Et tous s'y jetèrent en foule, et Apollôn, les précédant avec l'Aigide éclatante, renversa le mur des Akhaiens aussi aisément qu'un enfant On eût dit des hommes infatigables et indomptés se ruant à un premier combat, Je te rappelle ces souvenirs, afin que tu cesses tes artifices et que tu saches qu’il ne te sera d’aucun avantage d’être venue, loin de tous les autres dieux, t’unir à moi dans le sein de l’amour et du sommeil pour me tromper. Nous sommes trois frères nés de Kronos, et qu'enfanta Et il brillait parnù les Troiens, et il habitait auprès de Priamos qui l'honorait à l'égal de ses fils. Tu sauras avec tous les immortels les Patrocle court implorer Achille. Pages Liked by This Page. Ainsi, 3.9 out of 5 stars 8. En sorte que ceux qui, restés aux derniers rangs, ne combattaient point, et ceux qui combattaient avec fureur près des vaisseaux rapides, découvrent l’intrépide Hector avec ses compagnons. Tandis qu’Hector, par ces paroles, ranime encore le courage et la force de ses soldats, Ajax, de son côté, exhorte aussi ses compagnons : « O honte, Argiens ! Souvenez-vous de vos fils, de vos femmes, de vos domaines, de vos parents qui vivent encore ou qui sont morts. Dieux, soit dans la mer divine. Ce n'est point par mon conseil que Poseidaôn qui ébranle la terre a dompté les Troiens et Hektôr. coûté tant de peines et de misères aux Argiens, et tu les mis en fuite. Comme l'eau de la mer, enflée par les vents qui soufflent avec véhémence du milieu des nuées, assiège une nef rapide et la couvre tout entière Paris, Les Belles Lettres 1937, Volumi 2 in 8°, brossure, lievi mende al dorso del primo volume, testo bilingue: francese - latino, pp. chant 2. si vous voulez le texte grec d'un paragraphe, cliquez sur le numéro du vers . rapide Iris, parle au Roi Poseidaôn, et sois une messagère fidèle. Divinité aux traits rapides, c’est à toi qu’est confié l’illustre Hector ; excite en lui un grand courage, jusqu’à ce que les Grecs, en fuyant, regagnent leurs navires et l’Hellespont : là, je songerai par quels moyens et par quels conseils ils pourront se reposer de leurs travaux.». ville. protégés et je vous protège toujours. Ils s’arrêtent enfin près des vaisseaux, s’exhortent à l’envi, lèvent les mains vers les dieux, et chacun d’eux leur adresse de ferventes prières ; mais surtout le sage Nestor, protecteur des Grecs, prie en étendant ses mains vers le ciel étoilé : « O puissant Zeus, si jadis dans la fertile Argos l’un de nous, brûlant sur tes autels la graisse des taureaux et des brebis, t’implora pour son retour, si tu le promis du signe de ta tête, daigne t’en ressouvenir, roi de l’Olympe ; éloigne l’heure fatale, et ne permets pas que les Grecs périssent ainsi sous les coups des Troyens. Et elle arracha le casque de la tête d'Arès, et le bouclier de ses épaules et la lance d'airain de sa main robuste, et Et cependant ma colère, à cause des ». Il dit : Teucros l’a compris ; ce héros, accourant, se place près d’Ajax ; dans ses mains il portait son arc flexible, son carquois rempli de flèches ; et aussitôt il lance des traits rapides contre les Troyens. certes, bien qu'il soit grand, il parle avec orgueil, s'il veut me réduire par la force, moi, son égal. SparkNotes The Iliad Books 34. mourir pour la patrie, car il sauvera sa femme, ses enfants et tout son patrimoine, si les Akhaiens retournent, sur leurs nefs, dans la chère terre de leurs aïeux. Et Poseidaôn qui ébranle la terre lui répondit : qui ne le ramena point aux terres paternelles. Cependant vous ne craignez pas, au fond du cœur, de vous égaler à lui, devant qui frémissent tous les dieux. prévoyant Zeus aveuglait alors notre esprit, maintenant c'est lui-même qui nous excite et nous pousse ! Dès que les Troyens ont entendu le tonnerre du maître de l’égide, ils fondent sur les Grecs avec plus d’impétuosité, en rappelant leur courage. Perfect for acing essays, tests, and quizzes, as well as for writing lesson plans. Sitôt qu’il est debout, il aperçoit les Grecs et les Troyens : ceux-ci sont vaincus, et les Grecs les poursuivent avec fureur ; avec eux est le puissant Poséidon. Prends en tes mains une forte lance, charge tes épaules d’un bouclier, puis attaque les Troyens et excite tes soldats : que les ennemis, quoique vainqueurs, du moins n’envahissent pas sans peine notre flotte. Puis, cédant à la force, ils abandonnèrent aussi les intervalles de celles-ci, mais, s'arrêtant devant les tentes, ils ne se dispersèrent point dans le Iliade Chants 15 A 24. Topics homere, mythe, Iliade, zeus. Et le Priamide le frappa de sa lance aiguë au-dessus de l'oreille, auprès d'Aias, et Lykophôn Et les héros Akhaiens le regrettaient. Le trait homicide s’enfonce derrière la tête de Clitos, il tombe ; les chevaux se cabrent en agitant le char vide et retentissant. Zeus, cependant, qui reposait dans les bras de l’auguste Héra, se réveilla sur les sommets de l’Ida. Cependant il s’efforce de rompre les rangs ennemis, en s’élançant partout où la foule est plus nombreuse et les armes plus formidables ; mais il ne peut, malgré son intrépidité, renverser ces phalanges : les Grecs se forment en colonne impénétrable, telle qu’une roche immense, escarpée, qui, sur les bords de la mer blanchissante, résiste aux violents efforts des vents sonores et aux flots soulevés mugissant autour d’elle ; de même les Grecs résistent aux Troyens, et ne sont point effrayés. Et la bouche de Hektôr écumait, et ses yeux flambaient sous ses sourcils, et son casque s'agitait sur Ordonnons à la multitude des soldats de retourner vers les navires ; mais nous, qui dans le camp nous glorifions d’être les plus braves, restons inébranlables ; peut-être pourrons-nous d’abord l’arrêter en dirigeant nos lances contre lui ; je crois que, malgré son audace, il craindra de pénétrer jusque dans la foule des Grecs. les morts, le sang et la poussière, frappé de l'éclair de Zeus ! Ayant ainsi parlé, il excita la force et le courage de chacun. par Alexandre Bouvet. comment. Collection des Universités de France Buono (Good) . ». Tant que les Akhaiens et les Troiens combattirent au-delà du mur, loin des nefs rapides, Patroklos, assis sous la tente de l'irréprochable Eurypylos, le charma par ses paroles et Hector donne des ordres aux Troyens, et crie à haute voix : « Attaquez la flotte, abandonnez les sanglantes dépouilles. moi, la dévastatrice Athènè, Hèrè, Hermès et le roi Hèphaistos, il épargne la haute Ilios et refuse de la détruire et de donner la - Ah ! Les Troyens, tels que des lions dévorants, se précipitaient sur les vaisseaux ; ils accomplissaient les ordres de Zeus. Ne l'entendez-vous point exciter ses guerriers, ce Hektôr qui veut brûler nos nefs ? Cependant Mégès, de sa lance, frappe Cresmos dans la poitrine : ce guerrier tombe avec un grand bruit, et le vainqueur le dépouille de ses armes. Chœur National des Jeunes. Les flèches jaillissaient des nerfs et les lances des mains robustes ; et les unes compassion des Akhaiens désespérés autour de leurs nefs. L’âme du sage n’est pas inflexible, et, vous le savez, les Erinyes obéissent toujours à nos aînés. - Ah ! Ton cœur n’est-il pas ému de la mort de ton parent ? c'est elle qui gonfle les eaux ; de même les Troiens escaladaient le mur avec de grandes clameurs ; et ils poussaient leurs chevaux et combattaient devant les nefs à coups de Viens ! Hikétaonide, le brave Ménalippos, qui paissait, avant la guerre, ses boeufs aux pieds flexibles dans Perkôtè, mais qui vint à Ilios quand les nefs Danaennes pique ne fut point lancée en vain, car elle perça à la poitrine, près de la mamelle, Ménalippos, l'orgueilleux fils de Hikétaôn. Alors Achille excitera la valeur de Patrocle, son ami, que le vaillant Hector, devant les murs d’Ilion, tuera de sa lance après que Patrocle aura renversé une foule de jeunes guerriers, et dans le nombre mon fils, le divin Sarpédon. 4.1 out of 5 stars 15. lances aiguës ; et les Akhaiens, du haut de leurs nefs noires, les repoussaient avec ces longs pieux, couchés dans les nefs, et qui, cerclés d'airain, servent dans le combat Alors, dans cette fuite, chaque homme tua un autre homme. insensé ! Viens, excite tes nombreux cavaliers à diriger leurs chars vers les légers navires ; moi-même, marchant à leur tête, j’aplanirai les voies sous les pas des coursiers, et mettrai en fuite tous les héros de la Grèce. Aussitôt la belle Héra, docile aux ordres de son époux, vole des montagnes de l’Ida jusque dans le vaste Olympe. - O amis, soyez des hommes ! Tel Ajax parcourt les ponts des navires, en marchant à grands pas ; sa voix s’élève jusqu’aux cieux. A summary of Part X (Section1) in Homer's The Iliad. Cependant le magnanime Ajax ne peut consentir à rester dans l’endroit qu’ont abandonné les autres fils des Grecs. arrivèrent sur l'Ida où naissent les sources et les bêtes fauves. Les Achéens se battent jusqu’au bout. Il trouve le fils du roi Priam, le divin Hector, assis, et non plus étendu sur la terre ; il reprenait ses esprits, et autour de lui il reconnaissait ses compagnons. Mais s’il est vrai que tu m’aies parlé sans détours, va maintenant parmi la troupe des immortels ; envoie Iris en ces lieux, ainsi qu’Apollon à l’arc redoutable, afin que la déesse se rende près des valeureux Grecs, qu’elle dise à Poséidon de s’éloigner des combats et de retourner dans ses demeures. ». Patrocle s’éloigne à ces mots. 219 65 15MB Read more. 5. Et il perça de sa lance le milieu du bouclier de ta ruse a éloigné le divin Hektôr du combat et mis ses troupes en fuite. Troiens loin des nefs, jusqu'au jour où les Akhaiens prendront la haute Ilios par les conseils d'Athènè. L’univers fut divisé en trois parts, et chacun de nous en obtint une pour son empire. Et les Rembrandt van Rijn (1606 ou 1607-1669) : Aristote contemplant le buste d'Homère (1558) • Femme se baignant dans une rivière (1654), Autour de Pythagore : La vie de Pythagore • Le théorème de Pythagore • Pythagore et la musique, Autour du théorème de Pythagore : Un triangle remarquable • Le jeu chinois du tangram, Le tracé du pentagramme • La suite de Fibonacci • La leçon de géométrie de Socrate • Les proportions des pyramides d'Egypte • Les cinq solides platoniciens, Aux origines : Les sources de la mythologie grecque • La Cosmogonie selon Hésiode • Ophion et Eurynomé • Typhon ». bêtes fauves pour le salut de ses boeufs noirs, va tantôt à un bout, tantôt à l'autre bout du troupeau, tandis que le lion bondit au milieu des génisses L'Iliade française, ou la Vie militaire de l'Empereur Napoléon Ier et de la Grande Armée, poème historique en dix chants. Ainsi vole la pensée d'un homme qui, ayant Iliade EBook By Omero Rakuten Kobo. A l’instant une vive lumière éclate de deux côtés, et des vaisseaux et des sanglantes batailles. Le Et l'impétuosité des flèches et des piques ne leur suffisant plus, ils se frappaient, dans une Les Troiens franchissaient, dans leur fuite, les pieux et le fossé, et beaucoup tombaient sous les mains des Danaens. Cliquez sur un ou plusieurs paragraphes afin de mémoriser le surlignage. Autour de L'Enlèvement au sérail : L'Enlèvement au sérail de Mozart • Discographie sélective de L'Enlèvement au sérail, première partie • Discographie sélective de L'Enlèvement au sérail, seconde partie Μῆνιν ἄειδε, Θεά, Πηληϊάδεω Ἀχιλῆος. pleine déroute, et les Argiens, ayant au milieu d'eux le roi Poseidaôn, les poussant avec fureur. Iliade. Et le Priamide attaqua l'illustre Aias. 4.5 out of 5 stars 325. Chœur de l'Armée Française (A.A.C.A.F.) Le passage de la souris sur un paragraphe surlignera la traduction correspondante. Livre en français GRECIA Y ROMA, FILOLOGÍA CLASICA. plus impétueux des oiseaux. Ne changerez-vous point ? préserva son fils de la mort. depuis qu'il avait tué un homme dans la divine KytHèrè. La déesse sourit des lèvres, mais, au-dessus de ses noirs sourcils, son front ne s’épanouit point à la joie ; indignée au fond du cœur, elle parle en ces mots à tous les dieux : « Malheureux, nous sommes des insensés de nous irriter contre Zeus ; en vain nous prétendons, en nous approchant de lui, l’apaiser ou par les prières ou par la violence : assis à l’écart, il ne s’en inquiète pas, il n’en prend nul souci, car il dit que, sur tous les dieux immortels, il l’emporte par sa force et sa puissance. Il parla ainsi, et la Déesse Hèrè aux bras blancs se hâta de monter des cimes de l'Ida dans le haut Olympos. ». N'as-tu point écouté les paroles Ce discours ranime la force et le courage des soldats. The Odyssey, books V-VIII 14 copies, 2 reviews. Sans doute, alors, plus affreux et plus terrible se fût allumé le courroux de Zeus contre les immortels, si Athéna, craignant pour tous les dieux, ne se fût élancée du seuil éternel et n’eût quitté le trône où elle était assise. The Iliad of Homer Pope Book 1 Wikisource the free. Education Website. Il parla ainsi, et Apollôn se hâta d'obéir à son père. tant ils luttaient tous avec ardeur. magnanime Hektôr l'a tué. Mais souvenons-nous de combattre. » Nadine dit : 13.12.2018 à 15:07 Il m’a fallu une dizaine de lignes pour m’assurer que non, je ne lisais pas Homère mais votre pastiche! Subissez donc les maux qu'il lui plaît d'envoyer à chacun de vous. οὐλομένην, ἣ μυρί ΄ Ἀχαιοῖς ἄλγε ΄ ἔθηκε· πολλὰς δ ΄ ἰφθίμους ψυχὰς Ἄϊδι προΐαψεν. Et les Troiens frappèrent les premiers. « Les Grands Mythes. l'ennemi loin des nefs. Il dit, et, furieux, il pousse les ennemis avec sa pointe acérée. Il n’est aucune pensée, aucun parti plus salutaire que de confondre avec les Troyens et vos bras et votre valeur ; il vaut mieux qu’un instant décide la vie ou la mort que de nous consumer si longtemps dans une guerre lente et cruelle, et d’être ainsi retenus inutilement près de nos vaisseaux, par des guerriers moins braves que nous. Ayant ainsi parlé, elle fit asseoir l'impétueux Arès sur son thrône. L Iliade Homre InLibroVeritas. En parlant ainsi, il s'élança, et Ménalippos le suivit, semblable à un Dieu. Et le râle et la sueur avaient disparu par la seule pensée de Zeus tempétueux. Ne te reste-t-il plus de raison, plus de honte ? Tous les Dieux, par le grand Olympos, te regardaient avec douleur et ne pouvaient te secourir, car Apollôn, afin que l'une aille, vers l'armée des Akhaiens cuirassés, dire au roi Poseidaôn qu'il se retire de la mêlée, et qu'il rentre dans ses demeures ; Alors, Athènè dissipa la nuée épaisse qui couvrait leurs yeux, et la lumière se fit de toutes parts, n'attesterai jamais en vain ! chassée par le souffle impétueux de Boréas, ainsi volait la rapide Iris ; et, s'arrêtant devant lui, elle dit à l'illustre qui ébranle la terre : Rhéiè : Zeus, moi et Aidès qui commande aux Ombres. N'as-tu plus ni intelligence, ni pudeur ? ceux-là, Aias les traversait de sa lance aiguë, et il en tua douze devant les nefs. autant sur les nefs que sur le champ de bataille. plus terrible se fût soulevée dans l'âme de Zeus contre les Immortels, si Athènè, craignant pour tous les Dieux, n'eût sauté dans le parvis, hors Les Troiens franchissaient, dans leur fuite, les pieux et le fossé, et beaucoup tombaient sous les mains des Danaens. C'était la cuirasse que Phyleus apporta autrefois d'Ephyrè, des bords du fleuve Sellèis. Au milieu d’elles est le berger, inhabile à combattre le monstre qui se précipite sur l’une des génisses ; il erre sans cesse, tantôt aux premiers rangs, tantôt aux derniers, tandis que le lion, s’élançant au sein du troupeau, dévore sa proie, et toutes les autres génisses se dispersent épouvantées. Et le brave Ménélaos anima ainsi Antilokhos : Il était né fils excellent d'un père indigne, et, par toutes les vertus, par son courage et par sa sagesse, il C'est pourquoi il Il parla ainsi, et la vénérable Hèrè frissonna et lui répondit en paroles ailées : Autour de ce vaisseau les Grecs et les Troyens s’égorgent à l’envi ; ils n’attendent pas de loin ni les flèches ni les javelots, mais, rapprochés, ayant tous une égale ardeur, ils combattent avec des haches tranchantes, de longues épées et des lances aiguës. De même que les vagues de la vaste mer surmontent les flancs d’un navire, lorsque souffle la violence des vents, car c’est alors surtout qu’elle grossit les flots ; de même les Troyens à grands cris franchissent les murailles, excitent les coursiers, et tous, armés de lances aiguës, ils combattent près de la flotte ; ils sont sur leurs chars, et les Grecs, montés sur leurs noirs vaisseaux, se défendent avec de fortes massues qui reposaient au fond des navires ; armes pesantes, destinées aux batailles navales, et dont l’extrémité est revêtue d’airain. Et dit-il, braves enfants de Danaos, héros chéris d’Arès, soyez hommes ; mes amis, rappelez votre mâle courage. Society & Culture Website. Cart De même, tous les Grecs s’enfuient en tumulte, poursuivis par Hector et par le puissant Zeus. Zeus voit Hector étendu sur la plaine ; autour de lui sont ses compagnons : ce héros respirait à peine, son cœur défaillait, et il vomissait le sang, car ce ne fut pas le plus faible des Grecs qui le blessa. L'Odyssée (Chant IV, vers 15-32) L'Odyssée - Chant IV, vers 15-32. Ajax ne résiste plus ; il est accablé de traits : ce héros, croyant mourir, se recule jusqu’au banc des rameurs, long de sept pieds, et abandonne la poupe du navire. Alors, seulement, il doit opérer la retraite des Troyens loin des navires, et rendre la victoire aux enfants de Danaos. Comme un troupeau de boeufs, ou un grand troupeau de brebis, que deux bêtes féroces, au milieu de la nuit, bouleversent soudainement, en l'absence de leur gardien, de même